Concernées en 2023, 07 infrastructures à savoir : Mbankomo, Boumnyebel, Edéa, Mbanga, Tiko, Nkometou et Nsimalen.
Dans une note d’information signée, le 07 juillet 2023 relative à l’exécution du contrat public-privé pour le financement, la conception, la construction, l’équipement, l’exploitation et la maintenance de 14 gares de péages automatiques sur certaines routes bitumées du réseau routier camerounais, le Ministre des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi, maître d’ouvrage, informe l’opinion publique qu’il a présidé, ce 07 juillet 2023, une réunion d’évaluation de ce contrat qui lie le gouvernement à la société de projet Tollcam partenariat Sas.
Le gouvernement de la république était représenté par le Ministre des Finances, Louis Paul Motaze, et le Ministre des Travaux publics, et la société de projet Tollcam partenariat Sas, représenté par son président. Ces infrastructures sont implantées dans les localités de Mbankomo, Boumnyebel, Edéa, Tiko, Mbanga, Manjo, Matazem, Baleveng, Bandja, Bayangam, Foumbot, Bafia, Nkometou et Nsimalen, après les études économiques et d’impact socioenvironnemental validées.
Le financement entièrement mobilisé par le partenaire privé est de 42 milliards Fcfa Ttc.
Par ledit contrat, entré en vigueur, le 08 juillet 2022, le gouvernement confie au partenaire privé, entre autres, la collecte des recettes du péage au nom et pour le compte de l’État à l’effet de les sécuriser et d’en optimiser la traçabilité, à travers des modes de paiement électroniques.
La durée du contrat est établi sur 02 ans de construction et de 18 ans d’exploitation. La rémunération du partenaire est liée à la performance des services de collecte et à l’usage des biens marchands des gares.
Premières gares…
Ainsi, dès le mois de septembre 2023, les 07 premières gares de péages automatiques en cours de construction à savoir : Mbankomo, Boumnyebel, Edéa, Mbanga, Tiko, Nkometou et Nsimalen seront progressivement mises en service. La construction de 07 autres suivra et s’achèvera en 2024.
L’accommodation et le respect des nouvelles pratiques par les usagers sont fondamentales pour une exploitation optimale de ces infrastructures qui constituent des pôles technico-économiques utiles à l’amélioration du niveau de service du réseau routier camerounais.
Il s’est agi, pour le gouvernement, conformément aux très hautes orientations du Chef l’État, Paul Biya, de soulager le trésor public dans la mise en œuvre de l’option irréversible de modernisation des infrastructures, par le recours à un investissement privé, conformément à la réglementation en vigueur. La modernisation des infrastructures routières en route.
Bertrand TJANI