
Malgré les manœuvres des détracteurs, l’AG élective s’est tenue samedi dernier au Centre d’Excellence de la CAF à Mbankomo. Dans un climat de transparence totale, Samuel Eto’o a été réélu à la présidence avec une unanimité fracassante, ouvrant la voie à un nouveau mandat de quatre ans sous le signe de la continuité et de la parité.
Samedi dernier, le Centre d’Excellence de la CAF à Mbankomo a vibré au rythme de la démocratie footballistique. Contre tous les pronostics, et surtout contre l’acharnement de certains détracteurs qui ont tout tenté pour faire avorter l’événement, l’Assemblée Générale Élective de la FECAFOOT a bel et bien eu lieu, dans un ordre et une discipline impeccables.

Dès le début des activités, l’enregistrement des candidats, dont le président sortant Samuel Eto’o, et l’arrivée solennelle des délégués ainsi que des émissaires de la CAF et de la FIFA, ont installé une atmosphère de sérieux et de légitimité. Le scrutin présidentiel, surveillé comme le lait sur le feu, a donné un résultat sans appel : 100% des voix valides pour Eto’o. Sur 87 votants, le président sortant a recueilli 85 voix, avec seulement deux bulletins nuls. Une véritable ovation des urnes, une élection à l’unanimité qui sonnait comme un plébiscite pour son premier mandat et une confiance massive pour le suivant.
Ainsi, Samuel Eto’o s’embarque pour un nouveau voyage de quatre ans à la barre de la fédération. Après cette réélection triomphale, l’assemblée a poursuivi son œuvre en élisant les délégués régionaux. Puis, dans un moment d’apothéose, le président, après une brève suspension de séance, est revenu présenter les membres du bureau exécutif, fruit d’un travail en huis clos avec les postulants.
Les noms qui constituent désormais le cœur de la gouvernance du football camerounais sont connus. Sans surprise, Mama Ecko a été reconduite au poste stratégique de vice-présidente n°1, apportant son expérience incontestable. Elle est épaulée par des visages connus comme Abdoul Karim et Jampi Arthur, mais aussi par de nouvelles figures telles que le Professeur Nkou Mvondo et M. Fokou.
Signal fort de ce nouveau mandat : la place accordée aux femmes. Le comité exécutif accueille désormais trois femmes dynamiques : l’indéboulonnable Mama Ecko, ainsi que Dynalie et Gaëlle Enganamouet, promettant un souffle nouveau et des perspectives enrichies.
L’événement s’est achevé sur la traditionnelle et joyeuse photo de famille, symbole d’une unité retrouvée. Ce cliché n’est pas seulement un souvenir ; il marque le début d’une « belle et magnifique aventure », comme l’a souligné un observateur, une aventure qui démarre sur les chapeaux de roues avec un cap clair et une équipe soudée.
Le président a confirmé qu’il est ouvert z tous mais restera ferme lorsqu’il s’agira de la justice.
Il faut le reconnaître, les détracteurs, notamment certains esprits chagrins du MINSEP, avaient sorti l’artillerie lourde pour que cette assemblée ressemble à un match annulé pour terrain impraticable. Las ! Le terrain de Mbankomo était parfait, le ballon rond, et les joueurs… surtout les électeurs, ont marqué un but à la dernière seconde du temps réglementaire. On imagine presque la scène : après l’annonce des résultats, certains ont dû chercher frénétiquement leur sifflet pour tenter de signaler un hors-jeu imaginaire. Peine perdue ! L’arbitre CAF-FIFA a déjà validé le magnifique but, et la fête des supporteurs (en l’occurrence, les délégués) a commencé. Désolé pour les trouble-fête, mais le spectacle continue, et il a même l’air passionnant !
L’ère Eto’o, deuxième acte, est officiellement lancée. Et elle part avec le vent en poupe d’une légitimité renouvelée à 100%.
Gérald Nyatte



