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Affaire dame Ongolo : accords de la tripartite post-cabale contre le couple Ngallè Bibéhè  

La prise en charge médicale de Marie Jeanne Ongolo, ex-agent de ménage de la famille du ministre Ngallè Bibéhè, à la suite d’un accident de la circulation, a fait l’objet de querelles et incompréhensions dissipées à la faveur d’une rencontre entre les parties prenantes, le 12 janvier 2023 à Douala.  

Depuis que Marie Jeanne Ongolo a été victime d’un accident de la circulation survenu, en août 2022, les Ngallè Bibéhè sont jetés en pâtures sur la toile. Diffamation, menace, intrigue, chantage, intimidation sont autant de pratiques que la famille de l’ex-gouvernante du couple aura mises à contribution. Volonté de nuire à une haute personnalité publique ou maladresse dans l’approche de la reprise en charge médicale de l’accidentée en détresse ? Bien malin qui comprendrait les motivations réelles de la famille Ongolo. Toujours est-il que la souffrance de celle qui est clouée sur un lit de fortune, à cause de sa famille hostile l’on ne sait trop pourquoi à sa rééducation, a touché l’humanisme du couple Ngallè Bibéhè. Raison d’être de la rencontre tripartite organisée, le 12 janvier 2023 à Douala au Cameroun, où les responsabilités des uns et des autres ont été établies. C’était face à la presse, prise à témoin.

Ouvrant les discussions, en présence des experts en assurance et en droit, Lydienne Ngallè Bibéhè, par ailleurs Directeur général de la Société Camerounaise de Transports Urbains (Socatur), a présenté une pile de preuves contre les allégations mensongères de la famille de son ex-gouvernante, qui a laissé croire sur les réseaux sociaux que leur membre était maltraitée. Faux ! A rétorqué la victime de la cabale médiatique. Salaire mensuel de 100.000 Fcfa à la Socatur, appoints du cabinet du ministère des Transports, affiliation et reversement régulier des cotisations sociales à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (Cnps), et autres droits de missions. Tel est le traitement jugé princier pour une dame de ménage, qui a battu en brèche les élucubrations publiées dans les masses médias.

Prise en charge conséquente

Sur la prise en charge médicale de Marie Jeanne, sauvée in extremis de la mort après avoir subi un traumatisme vertébro-médulaire avec fracture-luxation du rachis cervical, l’épouse du ministre Ngallè Bibéhè a dit avoir pris les dispositions urgentes nécessaires. Depuis le lieu de l’accident jusqu’à l’hospitalisation des accidentés auxquels faisait d’ailleurs partie sa propre fille. Il faut relever que le véhicule du couple Ngallè Bibéhè est parti de Douala pour Edéa, avant de se retrouver, contre toute attente, sur la route de Kribi à 25 kilomètres de la ville lumière, où va se produire l’irréparable. Ce qui n’influencera en rien son humanisme et sa bonne volonté, justifiées par les rapports sains entretenus avec son ex-employée.

Parole a été donnée ensuite aux conseils juridiques et assurances. Après exposé des mécanismes de solutions, il a été conseillé aux Ongolo d’accréditer un médecin de son choix, en collaboration avec celui des assurances, pour donner une chance à leur membre en détresse de retrouver sa mobilité. Un exercice qui a étalé ses limites de la compréhension du dossier, poussant ainsi l’épouse du ministre à exiger des excuses publiques, après le lynchage médiatique subi par sa famille. Ce qui lui sera d’ailleurs accordé. Elle a dit y tenir, non seulement parce que la notoriété de sa famille a été ternie, mais également parce que cette démarche conditionnait la reprise du suivi médical de celle qu’elle considère comme un membre à part entière de la famille Ngallè Bibéhè. Tout porte donc à espérer que la prise de conscience collective aboutira à la remobilité de Marie Jeanne Ongolo, aujourd’hui tirée du chapitre précoce de la mort.

Bertrand TJANI

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