Dr Chantal Same Ekobo, née le 25 février 1948, fut bien plus qu’une simple professionnelle de santé. Son parcours, marqué par un engagement inébranlable au service des autres, incarne les valeurs de dévouement, d’humanité et de compétence.
Médecin pédiatre de formation, le Dr Chantal Same Ekobo consacra une grande partie de sa carrière à l’amélioration de la santé des plus vulnérables, en particulier les enfants et les femmes vivant avec le VIH/Sida, en particulier dans les zones à faibles ressources.
L’histoire de cette pionnière dans son domaine avec la CNPS débuta le 2 octobre 1978. Au fil des années, elle gravit les échelons, atteignant le grade de médecin-chef, avec une spécialisation en pédiatrie. Elle assume, à plusieurs reprises, le rôle de chef médecin intérimaire du Centre Médical de Santé (CMS) Essos, où son expertise et son leadership sont encore salués. Son dévouement dans la prise en charge des enfants, notamment à travers la prévention infantile, est remarquable. De 2009 à 2010, elle occupe la fonction de chef d’unité de la prévention infantile au Centre Hospitalier d’Essos (CHE) et chef d’unité de PMI, où elle œuvre sans relâche pour la santé des enfants, souvent dans des conditions difficiles. Le Dr Chantal Same Ekobo était aussi une militante de la santé publique, passionnée par la lutte contre le VIH/Sida. Son rôle de Secrétaire Exécutif du Programme CNPS de lutte contre le Sida, témoigne de son engagement profond. Grâce à son expertise, de nombreux programmes de prévention et de soutien aux femmes vivant avec le VIH/Sida virent le jour. Son honnêteté et sa loyauté sont légendaires.
Son décès tragique dans un accident de la circulation, survenu le 20 août 2010, à Pouma, a marqué le Cameroun d’une profonde tristesse. Heureusement, cette figure emblématique de la médecine, du militantisme pour la santé des femmes et des enfants a un héritage qui reste intact. Son travail, sa vision et son dévouement continuent d’inspirer des générations de professionnels de santé.
Son parcours est un modèle d’engagement, de compétence et de compassion. Elle a marqué l’histoire de la médecine au Cameroun et laisse une empreinte indélébile dans le cœur de tous ceux qui ont eu la chance de croiser son chemin. A l’occasion de ses obsèques, le directeur général avoua qu’elle était l’une des très rares collaboratrices dont il pouvait valider des propositions, les yeux fermés…
Source : celcom CNPS
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