Ce sera à l’occasion de la célébration de la première édition du festival sportif et culturel pour la jeunesse Baka 2025 qui se tient sous haut patronage du ministre des Sports et de l’Education Physique, du 04 au 10 août 2025, à Abong-Mbang.
Face à la presse récemment à Yaoundé, le comité d’organisation du Festival sportif et culturel pour la jeunesse Baka 2025 (Festac) a tenu à dévoiler les contours de ce grand événement. Le Festac 2025 qui est organisé par l’association l’Arche Baka d’Ilili avec pour promotrice, Marlyse Bernadette Bieme Mbebola a pour objectif de valoriser la jeunesse Baka, promouvoir l’inclusion sociale et la participation active des jeunes Baka. C’est également l’occasion de promouvoir la culture Baka et de faire découvrir sa richesse au public. Ce festival vise aussi à favoriser la cohésion nationale et le vivre ensemble à travers le sport, la culture et l’éducation.
Durant cette première édition, plusieurs activités sont prévues, notamment : une marche sportive, un tournoi de football, des foires et expositions, une visite du village Baka…Les jeunes Baka pourront également bénéficier d’une initiation à l’outil informatique. Une sensibilisation contre la consommation de drogue sera organisée pour les jeunes Baka.
Cependant, le comité d’organisation de ce festival prévoit dans la même publié donné les résultats du recensement des Baka vivant sans CNI et acte de naissance. Une levée des fonds sera organisée pour l’établissement des CNI et les actes de naissance, les soins de santé, etc.
« C’est un festival pour l’inclusion. Il est question d’accompagner les jeunes Baka en vue de la valorisation de leur culture, de leur terre, il faut faire connaître le Baka », a déclaré Bernadette Marlyse Bieme Mbebola lors du point de presse.
Il faut rappeler que, le peuple Baka est une population autochtone qu’on retrouve dans les régions de l’Est et du Sud Cameroun. Ce peuple a une culture très riche et diversifiée. Ce festival sera donc une opportunité pour les jeunes Baka de pouvoir s’affirmer et s’intégrer dans la société camerounaise.
Ernesthine BIKOLA