Depuis quelques jours, au sein de la filiale camerounaise du groupe de télécoms sud-africain, MTN, certains employés reçoivent des lettres de rupture de contrat de travail.
« La récente réorganisation de notre société a eu pour effet la suppression ou la transformation de certains postes de travail, dont le vôtre. Ainsi, avons-nous le regret de vous notifier, par la présente, la rupture du contrat de travail vous liant à MTN Cameroun, à compter du 31 octobre 2018.» s’exprime, le Directeur Général de MTN Cameroon, Hendrik Kasteel, dans la plupart des lettres de licenciement adressées à ces employés
Selon la direction des ressources humaines, le calcul des indemnités et avantages des personnes licenciées sera conforme au protocole d’accord du 18 octobre 2018, signé entre les représentants du personnel et la direction générale de MTN sous les auspices du ministère du Travail et de la sécurité sociale.
Cependant, le paiement effectif desdits avantages et indemnités n’interviendra qu’après la signature d’un procès-verbal de conciliation totale devant l’inspecteur du travail compétent ; et l’apposition de la formule exécutoire sur ledit procès-verbal par le président du tribunal compétent.
Néanmoins, tente de rassurer MTN, ceux qui sont actuellement licenciés sont informés qu’en cas de nouveau recrutement dans la période de deux années suivant la signature dudit protocole d’accord, leur profil sera retenu s’il est adéquat.
Des sources proches du dossier indiquent qu’une première vague de 100 personnes seront licenciées. Puis, suivra une autre vague de 500 cents autres employés. « Le secteur des télécoms se porte mal. Si nous ne voulons pas fermer boutique, nous sommes obligés de prendre certaines dispositions et des décisions stratégiques pour ce qui concerne certains postes de travail.», souffle une source au sein de MTN.