De passage au Ministère Provincial des Finances, l’on observe une poignée d’anciens agents du gouvernement provincial qui ont servi la province du Sud-Kivu sous la houlette de l’ancien Gouverneur Marcelin Cishambo. Première observation à faire, la majorité si pas presque tous étaient parmi les courtisans-souffleurs de la cour royale sous le régime qu’ils ont servi.
Très fort Malheureusement, le séjour de ces anciens agents se traduit comme une nostalgie passéiste et une manipulation politicienne à visées électoralistes de la part de ceux qui les ont toujours instrumentalisés se faisant passer pour Ponce Pilate et pour des tueurs aux mains propres dans le seul but de défier la gouvernance non opaque et orthodoxe de son Excellence Me Claude Nyamugabo, actuel locataire de Nyamoma qui a hérité d’une province aux soins intensifs et qui sentait une déliquescence, voir même une disparition totale.
L’opinion du SUD-KIVU retiendra, qu’au nom du principe de l’héritage des actifs et des passifs, Son Excellence Me Claude Nyamugabo n’a ménagé aucun effort pour honorer sa promesse ferme, celle de payer les arriérés de salaire de ces anciens agents, qui malheureusement ont contribué par leur inaction à leur impayement alors que l’actuel Gouverneur dans toute son innocence était Ambassadeur en poste à Addis-Abeba.
Au-delà de cette manipulation à l’aveuglette qui saute aux yeux de tous, faut-il mettre ce comportement peu responsable de ces anciens agents au compte d’un manque d’une capacité de résilience qui les a poussé d’une manière suicidaire à ne pas supporter le shock et les stress liés à leur chômage alors que certains d’entre eux, d’une manière exceptionnelle et déméritee vivaient dans l’opulence la plus extravagante sous le règne de l’ancien Gouverneur Marcelin Cishambo?
Faut-il leur soumettre pendant leur séjour au Ministère des Finances à une séance de catéchèse allant dans le sens de les inculquer les notions élémentaires traçant une nette démarcation entre les agents de l’administration publique et ceux appartenant à un cabinet politique ?
Étant donné que ces derniers dans leurs revendications ont sollicité l’accompagnement de la Société Civile , je propose, qu’il se tienne en toute urgence dans la province du Sud-Kivu, sous la modération de la société civile, l’église au milieu du village, une table ronde provinciale à ce sujet. Dans ces assises, les anciens gestionnaires de la province à tous les niveaux, qui jadis étaient patrons de ces agents, pourront expliquer à l’opinion provinciale en générale et à ces pauvres agents sur comment l’on est arrivé à ce désastre d’impayement prolongé. À cela s’ajouterra une explication nette et claire sur les dépenses que couvraient l’argent du contribuable sud-kivutien tout au long de cette période de vache maigre et de désastre qu’ont connue ces agents ainsi que leurs dépendants.