Le Ministre du Travail et de la Sécurité Sociale, Grégoire Owona, assisté de Directeur général de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale, Noel Alain olivier Mekulu Mvondo Akame, a répondu aux préoccupations des parlementaires, le 18 juin 2021 à Yaoundé.
Outre l’adoption des lois, les parlementaires, depuis le 18 juin 2021, se prononcent sur des dossiers importants qui engagent la vie de la nation camerounaise dont la protection sociale. Pour répondre à leurs préoccupations, le Mintss – le Ministre du Travail et de la Sécurité Sociale, Grégoire Owona, assisté du Directeur général de la Cnps – la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale, Noël Alain olivier Mekulu Mvondo Akame, était en posture de défenseur de la question. Cette séance d’échange et d’information était présidée par l’honorable Douvaouissa Aïssa Hamadi, Présidente de la Commission des Affaires Culturelles, Sociales et Familiales.
Face à la presse, le Directeur général de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale est revenu sur le sujet, pour expliquer que le mécanisme mis en place dans le cadre de la protection sociale vise à assurer le bien-être des travailleurs. « Le Ministre du Travail et de la Sécurité Sociale, devant les membres de la commission, a bien indiqué que la protection sociale au Cameroun, qui couvre la sécurité sociale, la prévoyance sociale et tout ce qui est autour, portent essentiellement sur les mécanismes mis en place à travers la législation, pour assurer le bien-être du travailleur », a rappelé Noël Alain olivier Mekulu Mvondo Akame, avant de relever que ledit mécanisme garanti au travailleur « qu’il a un salaire ; qu’il a une couverture sociale ; qu’il peut bénéficier d’une pension, d’une prestation familiale ». S’agissant « des diverses prestations, il y en a une vingtaine. Il faut dire que le travailleur a droit à toutes ces prestations en plus de son salaire, qui lui permet de s’assurer que non seulement il couvre bien sa propre personne, sa famille, mais également son avenir en termes de retraite est garanti par les institutions compétentes », a fait savoir le Directeur général de la Cnps. Pour l’honorable Mbedé, député Rdpc du Haut-Nyong, ces séances de travail permettent aux parlementaires d’être bien édifiés et rassurés qu’au cours des prochaines années, il ne fait aucun doute qu’ils aborderont ces sujets avec beaucoup de sérénité. Cet optimisme n’est pas béat, au regard des performances enregistrées par le top management.
Performances admirables
Le rapport de gestion de l’exercice budgétaire 2020 de la Cnps révèle un résultat net bénéficiaire de 72,3 milliards Fcfa, en légère baisse (-1,5 milliards Fcfa) par rapport aux 73,80 milliards Fcfa de l’année 2019, selon des sources de l’entreprise. Elle maintient ainsi son résultat net au-dessus de la barre de 70 milliards Fcfa pour la 2e année consécutive. Selon ses données financières, cet indicateur est continuellement à la hausse, parfois de façon exponentielle, depuis l’année 2016 (43,78 milliards Fcfa en 2016; 54,27 milliards Fcfa en 2017; et 62,31 milliards Fcfa en 2018). Sur l’année 2020, la Cnps a quasiment réalisé un exploit au regard de la crise sanitaire, marquée par le Covid-19, qui a conduit l’État à solliciter son fonds de pension dans le cadre des mesures visant à accompagner les entreprises et autres ménages. Ces performances de la Cnps recoupent le classement effectué par la Ctr – la Commission Technique de Réhabilitation des Entreprises du secteur privé et public dans son rapport 2019. Sur un échantillon de 50 sociétés d’État dont les performances ont été analysées, la Cnps est la première des neuf entreprises dites « à potentiel », car elle a dégagé un résultat d’exploitation et un résultat net positif au 31 décembre 2019, avec des dividendes générés. Ces performances, faut-il le relever, sont à mettre à l’actif du top management de cette entreprise citoyenne, qui compte pour l’émergence du Cameroun à l’horizon 2035.
Bertrand TJANI