C’était au cours d’une descente sur le terrain des représentants des ministres de l’Environnement, de la protection de la nature et du développement durable et des Relations Extérieures récemment à Yaoundé.
Chaque année, à la date du 20 mars, la Journée internationale de la Francophonie est célébrée dans le monde entier, dans les pays francophones mais aussi dans ceux où la langue française est moins répandue. C’est dans ce cadre que, le Ministère de l’Environnement, de la protection de la nature et du développement durable (Minepded), a coparrainé avec le Ministère des Relations Extérieures (Minrex), une campagne de collecte des bouteilles plastiques, le récemment à Yaoundé en prélude à cette commémoration.
L’objectif de cette activité coups de poings était de regrouper les jeunes et les moins jeunes afin d’éveiller leurs consciences sur les dangers que représente une mauvaise gestion des déchets plastiques ; de les initier très tôt à la lutte contre la pollution plastique, à travers la pratique du tri et du recyclage systématique de ces déchets à la base.
Toutefois, les éclairages sur cette question de déchets plastiques ont été apportés aux jeunes venus des Lycées et Clubs des amis de la nature de Yaoundé, par un responsable de la société Namé Recycling, qui est une structure spécialisée dans la collecte et le recyclage des déchets plastiques, sous l’accompagnement du Minepded. Ces jeunes ont ensuite participés à la collecte et au conditionnement de ces bouteilles plastiques ramassés dans les drains et les ruelles de Yaoundé, aux côtés des responsables venus des Ministères de l’Environnement et des Relations Extérieures ; notamment Bema Marcellin, Point Focal Francophonie au Minepded ; et Nguemka Joël, Directeur de la Francophonie au Minrex.
Il faut rappeler que, pour lutter efficacement contre les déchets plastiques, il faut favoriser le recyclage et la valorisation des déchets produits et prôner la collecte sélective de ceux-ci ; appliquer la collecte sélective afin de lutter contre le « tout à la poubelle » ; éviter au maximum la mise en décharge et ne recourir au Centre d’Enfouissement Technique que pour les seuls déchets ultimes.
Ernesthine BIKOLA