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Sapef 2024 : les établissements français répondent aux besoins du marché de l’emploi

C’est ce qui ressort de la réaction de son S.E. Thierry Marchand, Ambassadeur de la France au Cameroun au cours de cette 11e édition.

Son S.E. Thierry Marchand, Ambassadeur de la France au Camerounindique que : « C’est la 11ème fois que nous organisons ce Salon. Les étudiants des 11 universités et écoles du Cameroun, savent très bien l’importance de ce moment qui est en fait le démarrage de la campagne 2024 – 2025, et qui va permettre à plusieurs milliers des jeunes camerounais, à la rentrée prochaine, de trouver leurs places dans une école des universités françaises. Sapef commence aujourd’hui le 22 Octobre à Yaoundé, ensuite le 25 Octobre à Douala. Ce salon va déclencher un processus tout au long de l’année, qui va permettre à ces jeunes de trouver leurs places dans ce système universitaire français. C’est donc pour nous une grande fierté que de pouvoir dire, bienvenue chez nous. Faites votre marché. Regardez dans les différents stands de ce salon, quelle est la filière qui vous intéresse, quelle est la formation qui vous intéresse, quelle est la ville qui vous intéresse. Essayez d’affiner votre projet pédagogique et alors si vous le faites correctement, vous pouvez trouver assez facilement une place dans le système d’enseignement supérieur français. C’est l’enjeu de ce salon, le Sapef qui marche bien et qui fait que cette année par exemple, les chiffres que je vous donne, c’est 4200 jeunes camerounais qui viennent de partir en France depuis quelques semaines, pour intégrer l’Enseignement Supérieur Français. 4200 jeunes c’est une progression d’à peu près 15% par rapport à l’année précédente. Et j’espère que pour 2025 nous pourrons avoir un nombre encore plus important de jeunes Camerounais qui auront bien préparés leur projet de formation et qui pourront l’année prochaine venir, peut-être même d’ailleurs, témoigner de la façon dont s’organise ici à Yaoundé, à Douala et dans les 11 universités du pays, ce système qui me semble-t-il, nous donne pleinement satisfaction. Je n’ai pas les chiffres exacts en termes d’employabilité des 75000 étudiants Camerounais qui sont passés par le Sapef pour aller suivre des formations en France. Je n’ai pas de retour direct sur investissement que cela représente, mais il est clair que nous avons en permanence, en France environs 10 000 Camerounais qui apprennent et chaque année un flux d’environ 4000, rejoignent ce système de formation supérieure. Il est clair que certains vont rester en France pour continuer à approfondir leurs formations. D’autres vont revenir au Cameroun et vont s’engager dans la voie de l’emploi. On essaye de suivre ce cursus, on essaye de stimuler les startups et on essaye également d’être présent, et vous l’avez dit avec raison, dans ce schéma de formation et d’employabilité. Voilà l’objectif principal, je pense qu’il y a toujours des efforts à faire, qu’il y a toujours des progrès encore à réaliser. En tout cas, l’Ambassade de France essaye de travailler au maximum avec les ministères partenaires, le ministère des petites et moyennes entreprises, les ministères de la recherche scientifique et de l’innovation. Nous essayons vraiment de faire en sorte que ces études puissent se traduire ensuite sur le terrain par de la création des valeurs, la création d’emplois et la création de richesses, pour le Cameroun. Aujourd’hui, c’est ça l’ambition du Sapef. Il y a évidemment, en appui de ce système, des bourses qui sont accordées chaque année aux étudiants Camerounais méritants et qui peuvent évidemment être identifiés à l’Ambassade comme étant éligibles à ce système de bourses. Donc je ne vous donnerai pas des chiffres précis et pour cette rentrée, on parle des centaines de bourses qui sont accordées. Ce n’est pas beaucoup, mais c’est quand même une première approche pour les étudiants qui ne sont pas forcément en situation financière suffisante pour pouvoir engager cette mise de formation en France. Donc oui, en plus du Sapef, il y a l’Ambassade de France, des bourses qui sont prévues pour les plus nécessiteux».

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