C’était à l’occasion d’un atelier qui s’est vendredi 04 août dernier à Yaoundé.
L’offre des soins au Cameroun connait encore beaucoup d’entorses, surtout dans l’arrière pays. C’est dans le souci d’améliorer cette offre que des experts en santé se sont réunis à l’effet de communiquer sur le projet Sophia qui devra s’implanter dans les formations hospitalières de l’arrière pays.
Le projet Sophia qui sera présent dans quatre pays africains à savoir le Burkina Faso, le Malawi, l’Ouganda et le Cameroun entend résoudre beaucoup de problèmes auxquels fait face le système sanitaire au Cameroun, plus particulièrement en zone rurale où les structures sanitaires sont vétustes. Le site d’Otélé a été choisi pour l’expérimentation de ce projet qui va renforcer le système sanitaire du Cameroun, mieux le plateau technique. « sur le plan sanitaire, Sophia va permettre d’avoir de l’eau distillée pour des fins médicaux, avec ce projet beaucoup de choses seront faites pour améliorer la qualité de vie de notre population. Le projet doit redynamiser l’économie de la population », a signifié Le Dr Stéphane Henri Djou Tamba.
Durant la présentation du projet Sophia faite par Aurélie Abomo, coordonnateur Sophia Cameroun, non moins chef de la division de la coopération au Minsanté, force est de souligner que le site d’expérimentation est l’hôpital Ad Lucem d’Otélé. Le projet fournira des solutions innovantes basés sur les fluides frigorigènes naturels et respectueux du climat pour couvrir la demande de refroidissement de ¾. Le projet Sophia utilise les systèmes énergétiques renouvelables, flexibles et modulaires pour un approvisionnement durable hors réseau, qui s’intègrent facilement dans les infrastructures existantes. Le projet va aussi fournir l’eau potable douce exempte de bactéries, de virus et de vapeur d’eau chaude pour la stérilisation. « Le projet va nous aider à avoir une aisance, une certaine autonomie dans les centres de santé de l’arrière pays, notamment dans la conservation des médicaments, des produits labiles, de contourner les problèmes d’énergie, ainsi que d’eau », a expliqué Aurélie Abomo.
La session avait pour objectif, de sensibiliser les participants sur cette nouvelle technologie qui va s’opérationnaliser dans le système de santé du Cameroun. Ceci, en vue de son appropriation surtout de permettre aux camerounais de maîtriser cette technologie qui a un volet technologie pour sortir de la dépendance et assurer sa maintenance.
Enesthine Bikola