C’était à l’occasion de la 8e session du Comité National de Pilotage des Programmes Routiers Intégrateurs, du Projets de Facilitation des Transports et de Transit en zone Cemac et du Projet de Transport Multimodal, tenue, le 05 mars 2024 à Yaoundé.
« Je suis satisfait en ce sens que bon nombre de projets inscrits dans le programme de travail 2023 ont été exécutés. Mais, je dois aussi noter que nous devons améliorer le taux de décaissements. Il tourne à moins de 70%. La faute à quoi? Pourquoi nous décaissons moins? D’abord, la faute aux processus de passation des marchés, le choix des co-contractants qui prend du temps et certains de ces cocontractants qui sont véritablement dans l’ingéniosité du faux avec une documentation qui n’est pas toujours très claire et sur le site dès travaux, il y a une grande différence entre la capacité de la personne retenue et la documentation qui a été produite.
En conséquence et à la cadence des travaux, le rythme d’exécution est très faible. Ce qui aboutit au non décaissement. Donc, nous allons travailler dans la gouvernance administrative de ces projets.
Il faut noter que pour l’année 2024, il y a environ 279 km de routes que nous allons réceptionner. C’est quelque chose de dit, mais il faut que ce soit quelque chose de réalisé ».
Propos recueillis par Bertrand TJANI