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Route Douala-Grand Ouest : le Préfet du Moungo réussit sa mission de fluidité de la circulation

Yves Bertrand Noël Ndjana a effectué, ce 19 juin 2024, une descente musclée sur la nationale numéro 5. Les mesures d’urgence du gouvernement permettent de rendre fluide la circulation des personnes et des biens sur cet axe lourd, crédité d’être le plus rentable du Cameroun.

Rassurant! Lorsque le Préfet Yves Bertrand Noël Ndjana touche du doigt la « chaîne montagneuse » d’agrégats amoncelés près du péage de Mbanga, le Moungo entier est rasséréné que la nationale numéro 5 ne se coupera jamais.


Quelques kilomètres plus loin, le Préfet du Moungo se retrouve à Souza. Ici, les engins lourds des Btp imposent leurs airs de géant, prêt à vaincre n’importe quel point critique. Les populations, si nombreusement représentées à la séance de travail finale par les élus locaux et les chefs traditionnels, sont convaincues par les « Mesures d’urgence » du gouvernement, pour réhabiliter et entretenir « la route la plus économique du Cameroun ».


La descente du Préfet du Moungo, ce 19 juin 2024, sur le tronçon Békoko à la limite du Wouri – Nkongsamba, aura été une descente d’un messager de la bonne nouvelle : le messager du Président de la République, Paul Biya, dont l’annonce a été d’une pertinente clarté, le 31 décembre 2023 : la réhabilitation de cette route historique, longue de 219 kilomètres, sera faite.


Et Yves Bertrand Noël Ndjana n’a pas du tout été avare en bonnes nouvelles qui viennent tout droit du Chef de l’État.
D’abord, en mesure d’urgence, Paul Biya a mis 11 milliards Fcfa pour que soient traités tous les points critiques, et que la circulation des hommes et des biens se fluidifie davantage. Robert Herman Zock, le conducteur des travaux de l’entreprise CABTE, confirme les propos préfectoraux : « Dès la semaine prochaine, les travaux seront lancés tambour battant. Et ces travaux vont s’effectuer simultanément et concomitamment sur tous les points dits critiques « .


Pour cette étape réhabilitation et entretien permanent, le Préfet du Moungo annonce que, le Président Paul Biya a décidé d’étaler sur deux ans cet entretien. En français facile, de 2024 à 2025, dès l’apparition du moindre trou, l’entreprise CABTE va procéder à une intervention rapide.
Le contrôleur des travaux, Gabriel Djiffouo, Délégué des Travaux Publics du Moungo, confirme la bonne nouvelle : ce sera sur tout le tronçon jusqu’à Bafang.
À quand alors la reconstruction totale de la nationale numéro 5 ?


C’est la troisième très bonne nouvelle du Président Biya, portée par le Préfet Ndjana aux usagers de la route Douala – Grand Ouest. Il affirme que le Chef de l’État, pour honorer son engagement pris dans son discours à la nation, le 31 décembre, a conclu un accord majeur avec la Banque Africaine de Développement, la BAD. Plusieurs missions ont déjà séjourné dans le Moungo, et le bouclage des financements est imminent.


Seulement, il est de notoriété dans le Moungo, que les bonnes nouvelles ne peuvent être données sans de mauvaises.
À la séance de travail de Souza, le Préfet du Moungo, écœuré, fait le malheureux constat que la dégradation de la nationale numéro 5 aujourd’hui n’est pas seulement dû au poids de l’âge. Que non. L’incivisme caractérisé des populations en est aussi l’une des grandes causes. À Loum par exemple, une montagne d’immondices est à l’origine de la dégradation sans précédent de cet axe lourd.
Dans d’autres communes, c’est le drainage qui est cause principale des marres intarissables et des nids de chameaux.

Il y a aussi le déversement désordonné des huiles et graisses sur la chaussée. La liste des griefs contre les usagers est légion.
Conclusion, le numéro 1 du Moungo s’est trouvé de porter tous ses attributs d’autorité pour donner des directives fermes.
D’abord au dépositaire des 11 milliards des Camerounais, l’entreprise CABTE. Il a été instruit outre la célérité, mais aussi et surtout la consistance : « Il ne faut pas qu’à la moindre pluie, tout soit à recommencer », instruit l’autorité administrative.


À l’adresse des maires, et le Maire de Bonaléa, Ernest Mpacko, l’a dit, « La route est notre patrimoine commun, nous devons nous tous veiller à son entretien et à sa conservation « . Occasion pour le préfet de louer le patriotisme citoyen des entreprises Socapalm et Plantations du Haut Penja, pour leur apport citoyen dans la gestion des bouchons suite aux accidents, et, dans l’entretien permanent aux côtés des pouvoirs publics.


Les autorités administratives se doivent dès lors de créer une synergie d’actions républicaines, avec les maires et les chefs traditionnels, pour conserver ce patrimoine routier commun.


La nationale numéro 5 aujourd’hui, est en travaux. Les personnes et les biens y circulent en toutes sérénité. On appelle ça, une mission fructueuse.

S. A. (Correspondance particulière)

One Comment

  • Noupin Paulin dit :

    MONSIEUR LE JOURNALEUX , VOUS ÊTES VRAIMENT TRÈS AMUSANT. C’EST LE MOINS QUE L’ON PUISSE DIRE. VOUS NOUS FAITES VRAIMENT RIRE. SINON , COMMENT COMPRENDRE QU’ON ATTEND TOUJOURS LES PLUIES POUR EFFECTUER LES TRAVAUX SACHANT PERTINEMMENT QUE ÇA NE VA TENIR PLUS D’UN MOIS ? LA POUZZOLANE DE NJOMBÉ NE TIENT JAMAIS AVEC LA PLUIE. NOUS LE SAVONS TOUS.

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