La dernière journée de la revue des projets routiers, entamée le 2 septembre 2025, est consacrée à l’examen des projets relevant de la Direction de l’Entretien et de la Protection du Patrimoine Routier (DEPPR) dans les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord.
Les échanges ont porté principalement sur l’évaluation de l’état d’avancement des travaux et sur l’identification des obstacles qui entravent leur bonne exécution. Parmi les projets examinés, figurent l’entretien périodique du tronçon Meiganga–Meidougou–Ngaoundal (152 km) et celui de la route nationale ́N°20, section Ngaoundéré–Pont Maidikoum–Touboro (267 km). Malgré le lancement effectif des travaux, les constats révèlent un retard important dû à la faible mobilisation des entreprises et à des difficultés de financement, entraînant des taux d’avancement physiques proches de 0 %, alors que la consommation des délais dépasse déjà 70 %.
L’examen de ces projetd a également porté sur les travaux d’entretien de la traversée urbaine de Ngaoundéré, ainsi que sur plusieurs projets d’entretien périodique en cours sur les nationales N1 et 20 dans les régions du Nord et de l’Extrême-Nord. Certains projets, comme celui du tronçon Ngaoundéré–Garoua, section Pont Bénoué–Pont Mayo Sala (57 km), enregistrent des avancées significatives avec plus de 80 % d’exécution, tandis que d’autres peinent à démarrer effectivement.
Les principales contraintes relevées par le Maître d’Ouvrage concernent la faible mobilisation des entreprises, les retards de paiement des décomptes, la démobilisation de certains prestataires, ainsi que des difficultés techniques et logistiques liées aux conditions climatiques et sécuritaires. Face à ces constats, le Ministre des Travaux Publics, a insisté sur la nécessité pour les entreprises de renforcer leurs capacités de mobilisation en personnels, matériels et ressources financières. Il a rappelé que la levée des obstacles techniques et administratifs constitue une priorité, afin d’assurer la continuité des travaux et de garantir aux usagers un réseau routier praticable.
À travers cette revue, le MINTP entend non seulement accélérer la cadence des projets en cours, mais aussi instaurer une meilleure coordination entre maîtres d’ouvrage, missions de contrôle et entreprises, pour atteindre les objectifs fixés en matière d’entretien et de préservation du patrimoine routier national.
Source : celcom MINTP
