Certes que le Prix Nobel de la Paix, est un des meilleurs prix au monde, mais quand il est décerné à une personne, il est d’obligation non seulement de féliciter le lauréat mais aussi d’analyser dans quelles circonstances le prix a été décerné.
Le cas du *Dr. Mukwege* devrait faire réfléchir l’Elite Sud-kivienne. Chose drôle, le bureau de coordination s’embarque dans une situation sans analyser les conséquences.
Depuis que Mukwege ait commencé sa chanson de la *Transition sans Kabila sous l’instrumentalisation des impérialistes* des prix lui ont été décernés par ces derniers sans compter dans le seul objectif de créer une personnalité qui se dirait de la société civile pour assurer la magistrature suprême au cas le schéma de l’homme blanc réussirait; *une façon de créer une opinion sur lui*.
*La vérité tarde mais elle finit par arriver*
*Mukwege* se lance dans un combat sans merci sous l’impulsion des ses financiers. Le schéma de la transition n’ayant pas été soutenu par le peuple congolais déjà mâture et capable de dénicher les stratagèmes de l’homme blanc derrière Mukwege. Difficile de se cacher longtemps *Mukwege* se dévoile au grand jour.
Lors du meeting de *Lamuka* au terrain parade de panzi, il ordonné à toutes les femmes violées d’aller assister au meeting de Fayulu, comme pour dire, ces femmes n’ont pas leurs propres choix politiques, ou alors il voulait manifester le soutien à son camp politique. Dans la deuxième hypothèse, il cesse d’être de la société civile.
La société civile bureau de coordination du Sud-Kivu est-elle ignorante ou elle est au courant et ne cherche qu’à soutirer quelques francs de cet homme au service des impérialistes comme c’est le cas actuellement avec les acteurs politiques.
Elle devrait désormais demander à Mukwege de choisir son camp publiquement, au lieu de se faire embarquer dans une histoire dont elle ignore la suite, ou alors la société civile bureau de coordination s’est déjà choisie aussi son candidat et plateforme politique à l’instar de Lamuka de Dénis Mukwege.
