Elles ont été enseignées aux participantes, lors de l’acte 7 de ce programme qui a eu lieu, vendredi 28 juillet 2023, à Yaoundé.
Le numérique occupe la première place, en ce moment. Son utilisation s’avère indispensable dans tous les domaines. Les femmes, identifiées comme maillon fort de la société doivent avoir une maîtrise de l’outil numérique afin de réussir sur le plan entrepreneurial.
C’est dans ce sens que l’acte 7 du programme 52 semaines femme et digital a mis un point d’honneur sur des astuces, des méthodes, les stratégies qui concourent à la création des entreprises par les femmes. Il était donc question, au cours de ces assises, d’apprendre aux femmes à monter leur business plan qui est un préalable dans la création des entreprises. Les femmes étaient nombreuses à prendre part à cette rencontre qui était un moment particulier de leur capacitation à la création des entreprises. Dans son propos de bienvenue, la présidente de la tutelle, Pauline Catherine Mutlen, épouse Bikay a invité toutes participantes à accorder une salve d’applaudissements aux femmes leaders, de renommée mondiale qui ont fait le déplacement, à l’effet de venir partager leur expérience avec leurs sœurs. Elle a particulièrement dit merci au Dr Edwige Ngassam qui est partie de la Russie, à Régine Alende ainsi qu’à une bonne brochette de femmes de plusieurs pays qui étaient venues donner une saveur particulière à cette rencontre.
Cette présence des femmes d’impact, au programme 52 semaines femmes et digital lancé par la ministre des postes et télécommunications (Minpostel), Minette Libom Li Likeng est une preuve par quatre que l’initiative de permettre la réussite des femmes camerounaises à toutes les sphères grâce au numérique porte des fruits. A cet effet, la présidente de la tutelle a dit ses remerciements à la Minpostel. « Nous sommes une génération qui a besoin pour sa réussite d’avoir en face, des femmes inspirantes, des femmes qui sont comme des modèles, comme des mentors pour nous. Nous sommes pour la plupart des femmes d’administration, femmes travailleuses. Mais qui nous inspirent, qui sont nos modèles, vers qui pouvons-nous tourner quand nous avons des difficultés. Nous convenons tous que nous avons besoin de ces séniores qui sont des modèles, des exemples », a expliqué Pauline Catherine Mutlen.
La session pour l’essentiel, était consacrée à inculquer aux femmes les notions d’entreprenariat, de recherche de financements, de développement personnel. « Nous sommes venues encourager les femmes entrepreneures et les femmes qui ont les idées à pouvoir se lancer dans l’entreprenariat et pouvoir accroître leur productivité. Les femmes sont loin derrière, en ce qui concerne l’économie, nous sommes dans la pauvreté, mais il est temps qu’on sorte de notre zone de confort et qu’on puisse créer des richesses pour nous, pour nos familles, parce que nous avons des potentialités », a certifié Régine Alende. Durant l’acte 7, qui avait pour fil conducteur, « quand les séniors parlent », les séminaristes ont été édifiées sur l’éducation numérique, financière, et professionnelle. Concrètement, elles ont eu droit un atelier qui avait pour thème « du travailleur à l’entrepreneur : changement de paradigme », développé par Samuel Ervé Mandeng. D’un panel des séniors qui a édifié l’assistance sur la thématique centrale des assises. D’un atelier portant sur l’entreprenariat numérique : les étapes pour un bon plan d’affaires.
Au demeurant, le septième acte du programme 52 semaines femme et digital a permis aux femmes d’être suffisamment édifiées sur la création d’entreprise adossée sur le numérique. Pour Samuel Ervé Mandeng « il fallait amener les femmes fonctionnaires à comprendre la différence entre l’emploi et le travail. L’emploi c’est ce qu’on te paie pour faire. Le travail c’est ce que tu es né pour faire, et quand tu es né pour faire quelque chose, la transition vers l’entreprenariat est plus facile. Il était important de montrer aux femmes cette transition », a relevé pour s’en enorgueillir Christian Ervé Mandeng.
Joseph MBA