La Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain, Célestine Ketcha Courtès, a procédé, le 11 avril dernier, au lancement officiel des travaux de construction d’une route moderne avec de matérialisations horizontales et verticales, des trottoirs et l’éclairage public à Batouri. Cette mise en Œuvre du Projet de Développement des Villes Inclusives et Résilientes démontre à nouveau l’engagement du chef de l’Etat à développer les villes Camerounaises.
L’ObjectCamerodéveloppement du Projet de Développement des Villes Inclusives et Résilientes est « d’améliorer la gestion urbaine et laccès à l’infrastructure dans des zones urbaines sélectionnées, en particulier pour les quartiers sous-équipés, et accroitre la résilience aux aléas naturels et autres crises admissibles ».
Il s’agit, selon la Ministre de l’Habitat et du Développement urbain, d’un programme de développement durable qui, comme le veut le Chef de l’État, Paul Biya, facilite l’appui à la décentralisation, l’aménagement des quartiers précaires (bidonvilles), le renforcement de la résilience des villes face aux crises et catastrophes, le renforcement des capacités de l’ensemble des acteurs urbains dont en particulier les élus locaux pour une gestion plus rigoureuse, plus inclusive et plus responsable des villes.
A Batouri, la Minhdu a procédé au lancement officiel des activités de terrain, conçues selon une approche centrée sur les résultats. Les travaux reposent sur la voirie, les drains, les superficies aménagées. Selon les indicateurs de résultats ou de performance permettront d’assurer les conditions de vie urbaine.
Un important projet
Les travaux de la voirie structurante de Batouri lancés par la Ministre de l’Habitat et du Développement urbain est la mise en œuvre parfaite de la volonté du Chef de l’État à travers un financement issu de la coopération entre le Cameroun et la Banque mondiale, et le PDVIR/MINHDU. Il s’agit de la réhabilitation de deux tronçons de route, notamment « Carrefour Mairie-Carrefour Mepo » et – La rue n°7 « Carrefour Mepo-Carrefour Gbwako’o », pour un montant total de près de 02 milliards Fcfa.
Il a été question pour la Ministre de lever certains blocages, d’inviter les autorités administratives à jouer leur participation, et surtout à l’entreprise de tout faire pour rattraper les retards déjà enregistrés.
On retiendra que l’essentiel des installations nécessaires au chantier a été fait, malgré la faible mobilisation de l’entreprise. Le prestataire a rassuré madame la Ministre de la disponibilité du matériel et de l’approvisionnement en granulats pour le béton hydraulique en quantité suffisante, de la disponibilité des caniveaux préfabriqués, d’un nombre élevé de bordures, pavés, dalettes et cunettes, malgré la pénurie que connaît le marché de Batouri.
Revenant au récurrent problème de libération des emprises et de déplacement des réseaux, Célestine Ketcha Courtès a invité les populations à faire preuve de responsabilité et de civisme, en interpellant CAMWATER et ENEO dans le cadre des missions des entreprises citoyennes.
La voirie structurante de Batouri portera également des matérialisations verticales et horizontales avec éclairage public, et des trottoirs.
Le MINHDU a exigé le contrôle permanent de la qualité du matériel utilisé, et le respect rigoureux des exigences du cahier de charges.
L’entreprise devra réaliser le défis d’accélération des travaux afin d’éviter l’achèvement des travaux hors délais, tenant compte des arrêts à prévoir pour causes des pd’évite
A Batouri comme ailleurs, les principaux bénéficiaires de ce projet sont les résidents de certains quartiers sous-équipés. Les principaux avantages attendus de ces populations découlent de l’amélioration des conditions de vie, résultant d’un meilleur accès aux infrastructures et aux services urbains, de l’amélioration de la connectivité avec la ville, ainsi que du renforcement de l’organisation communautaire et de la capacité des populations bénéficiaires à pouvoir exprimer leurs besoins.
Selon la Minhdu, il est question pour le gouvernement à travers le PDVIR de développer la capacité technique des acteurs urbains centraux et locaux, par une approche pragmatique pour mieux planifier le développement urbain et développer des stratégies urbaines inclusives et résilientes intégrées, en particulier pour les zones vulnérables et mal desservies ; ( programmer, gérer et entretenir l’infrastructure urbaine ; et améliorer la gouvernance locale, la coordination des acteurs et la participation des citoyens ;
Il est à noter que les blocages levés par la ministre pour les travaux de Batouri arrivent quand le compteur affiche un taux d’avancement de 33,09% avec des délais consommés à 57,09%.
Honoré Ze Akono