11 Km de voiries aménagées, des parkings pour poids lourds, un site éco touristique aménagé, un pont construit entre autres, sont les éléments qui constituent le nouveau visage de cette ville du département du Mbam et Kim, région du Centre.
La transformation totale de la ville de Yoko résulte de l’exécution des travaux de construction de la route Yoko-Lena, section 4 du projet d’aménagement de la nationale 15 (Batchenga-Ntui-Yoko-Lena-Tibati-Ngatt). Les travaux achevés dans la ville ont été appréciés au cours de leur réception provisoire, le 02 décembre, 2022.
Les aménagements réalisés à Yoko permettent de positionner cette localité au rang des plus belles du Cameroun. La ville a été modernisée par l’aménagement de 9,139 Km de voiries et de 02 Km de traversée, soit 11 Km réalisés au total réalisés dans la ville.
Prenant en compte le relief de la ville, une voie lente a été construite, ainsi qu’un centre éco touristique destiné à abriter un restaurant. Dans cette veine, la voie qui mène à la Chefferie de Yoko a été aménagée sur un linéaire de près d’1 km, reliant ainsi cette unité traditionnelle au réseau urbain de la ville par une voie bitumée, à la plus grande satisfaction du Chef et de sa communauté.
Nouvelle physionomie de la ville
À l’entrée de la ville, le centre touristique offre une vue panoramique de la verdure, des talus aménagés et des monts. Plusieurs voies desservant des infrastructures socio-économiques et de base, ont aussi été aménagées. La traversée urbaine de la ville a été réalisée en deux fois deux voies, séparées par un terre-plein central.
Au cours de la séance de réception provisoire présidée par le représentant du maître d’ouvrage, le Maire de la ville de Yoko a été appelé à jouer le rôle de gendarme en ce qui concerne la maintenance et la protection de ces infrastructures, dans le but de valoriser les investissements réalisés. La ville de Yoko constitue un point central de la liaison entre le Centre et le Nord. Elle est donc appelée à devenir un pôle d’échanges commerciaux et de brassage des hommes, d’où les opportunités offertes par les infrastructures qui viennent d’être réceptionnées.
Ernesthine BIKOLA