
Intervention du Ministre des Travaux Publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, lors de la présentation du projet de construction de l’autoroute Yaoundé-Douala phase 2, qui a donné lieu à un échange avec les populations riveraines relatif à leurs indemnisations. Descente sur le terrain effectuée, le 14 février 2025.

« Les travaux doivent commencer. J’ai fait observer aux populations qu’elles sont en train de bloquer la modernisation des infrastructures de notre pays, donc bloquer leur propre développement dans la mesure où l’aménagement de cette infrastructure autoroutière charie d’autres aménagements socio-économiques de base, qui concourent à l’amélioration de leurs conditions de vie. Ce point les a touchés. On pouvait l’observer par leurs hochements de têtes. J’ai donc mis en place un comité local de suivi, sous l’autorité du préfet, qui est constitué des représentants des personnes impactées. Leur rôle sera de veiller à ce que les 05 kilomètres de section, où l’entreprise va se déployer, soient libérés de toute occupation. S’agissant des 200 mètres, 100 mètres de part et d’autre, avec les premiers pas que j’ai fais, j’ai noté qu’il n’y a pas d’importantes habitations. Donc, s’il faut libérer avant d’avancer, si c’est sur 02 kilomètres, nous allons libérer avant d’avancer; si c’est sur 05 kilomètres, nous allons libérer avant d’avancer. C’est la condition que les populations ont opposée pour adhérer au projet. Il est hors des questions d’engager un bras de fer violent avec des populations riveraines. La vocation d’une infrastructure, c’est qu’elle contribue à l’amélioration des conditions des populations. Il faudrait que la politique sociale du Chef de l’État, sa politique d’investissement, rencontre leur adhésion ici dans le Nyong et Kellé, parce que nous les aurons emmené à accompagner les travaux », dixit Emmanuel Nganou Djoumessi, Ministre des Travaux Publics.
Bertrand TJANI