Arrivé à Rabat, 29 novembre, pour y poursuivre sa convalescence et rééducation en milieu hospitalier, après plus d’un mois dans un hôpital de Ryad pour une maladie qui reste officiellement inconnue, le président gabonais Ali Bongo a quitté l’hôpital militaire de Rabat ce mercredi 5 décembre.
Hospitalisé depuis le 24 novembre dernier pour un accident vasculaire cérébral dont il a été victime quelques heures après avoir entamé une visite en Arabie saoudite, le président gabonais Ali Bongo a été immédiatement admis à Hôpital Militaire d’Instruction Mohammed V de Rabat.
Quelques jour après son admission, le président gabonais Ali Bongo Ondimba a quitté l’hôpital militaire de Rabat et poursuit sa convalescence dans une résidence privée de la capitale marocaine, a-t-on appris mercredi dans l’entourage présidentiel.
Son départ a été décidé « après autorisation de l’équipe médicale », selon la même source.
Le chef de l’Etat gabonais avait reçu lundi la visite du roi du Maroc, Mohammed VI, son ami depuis l’enfance, et des images de cette rencontre avaient été diffusées.
A la suite d’un malaise, le président gabonais, âgé de 59 ans, a été admis le 24 octobre dans un hôpital de Ryad où il est resté jusqu’au 29 novembre, date de son transfèrement dans un établissement hospitalier militaire de Rabat pour y poursuivre sa convalescence et sa rééducation.
A aucun moment les autorités gabonaises n’ont révélé le mal dont il souffrait. Seules des sources non officielles ont évoqué un accident vasculaire cérébral (AVC).