Le Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, Marie Thérèse Abena Ondoa a présidé le 04 octobre 2022, la cérémonie qui a donné lieu à la mise en œuvre de ce nouveau programme.
La violence basée sur le genre parfois aussi appelée violence sexiste, se réfère à l’ensemble des actes nuisibles, dirigés contre un individu ou un groupe d’individus en raison de son identité de genre. Les déséquilibres de pouvoir, structurels, fondés sur le genre, placent les femmes et les filles dans une position leur faisant courir un plus grand risque d’être l’objet de multiples formes de violence. Cependant, elles ne sont pas les seules. Les hommes et les garçons également peuvent en être des cibles. En effet, depuis quelques années, le gouvernement et la société civile mènent plusieurs initiatives pour réduire la prévalence desdites violences. Mais, ces initiatives restent limiter au regard de l’évolution des statistiques sur les violences faites aux femmes Cameroun
Pour ce faire et dans le souci d’élargir le spectre de l’impact d’intervention en matière de lutte contre les violences faites aux femmes et vulnérabilités des femmes et filles, le gouvernement du Cameroun à travers le Ministère de de la Promotion de la Femme et de la Femme (Minproff) a élaboré en 2014, en collaboration avec sept agences du système des nations unies (Onu femme, Unhcr, Unfpa, Cnudhd-Ac, Unicef, Onusida, Oms) pour la mise en œuvre d’un programme conjoint signé en août 2014 et arrivé à échéance en 2019; a connu une faible implémentation et des résultats mitigés à cause d’une insuffisance des ressources.
« Nous devons travailler ensemble et joindre nos efforts, pour qu’il ait un impact visible sur nos cibles qui sont exactement les femmes et la jeune fille », selon la Minproff, Marie Thérèse Abena ondoa.
A la fin, il ressort de la revue des activités avec les différents partenaires, la principale recommandation sur l’élaboration d’un nouveau programme qui constituera l’instrument opérationnel de la lutte contre les violences basées sur un genre et du plan d’action national de lutte contre la mutilation génitale féminine. Ce programme est prévu pour la période de 2022-2025.
Ernesthine BIKOLA