
C’était au cours de la signature de la convention de partenariat entre ladite Fondation et la Camerouno- Américaine, militante pour la cause aux victimes de violences faites aux femmes, Madame Fuller, par ailleurs point focal des États-Unis, le 18 juin 2025 à Yaoundé.
Les violences basées sur le genre sont un problème majeur au Cameroun, où près de 56 % des femmes déclarent avoir été victimes de violences au cours de leur vie. Les femmes victimes de ses violences sont la plupart de temps confrontées à un manque d’information sur leurs droits et à un manque de protection.
C’est ainsi que le partenariat signé entre la Fondation Puene et Françoise et le point focal des États-Unis en la personne de Dame Fuller, vise à lutter contre les violences basées sur le genre et à promouvoir les droits des femmes et des enfants. Le partenariat vise également à autonomiser les femmes et à leur donner les moyens de dénoncer les violences basées sur le genre.
Activités prévues
Le partenariat signé prévoit entre autres : la construction d’une maison d’accueil pour les femmes et les enfants victimes de violences basées sur le genre, la formation des femmes aux petits métiers, tels que l’hôtellerie, la coiffure et la pédicure.

La sénatrice Françoise Puene a au cours de cette rencontre souligné l’importance du partenariat. « Il est question d’amener les femmes et les enfants à dénoncer ces différents maux. Aujourd’hui je suis très heureuse de ce partenariat et lorsqu’on parle de partenariat, je peux vous parler déjà des systèmes des Nations-Unies qui est notre partenaire, dans cette lutte je peux vous parler du ministère de la promotion de la femme et de la famille, je peux vous parler de l’ONU- Femme tous ces gens sont les partenaires de la fondation PUENE et Françoise pour les libertés, pour lutter contre les violences. La Fondation PUENE et Françoise que je vous présente est une fondation pour les libertés, nous avons déjà la liberté de la chaîne, la liberté économique, la liberté mentale », a-t-elle déclaré.
La sénatrice a également réaffirmé son engagement pour les droits des femmes et pour la lutte contre les violences basées sur le genre.
Pour sa part, Dame Fuller a exprimé son engagement pour la cause et son désir de travailler avec la Fondation Puene et Françoise pour lutter contre les violences basées sur le genre. Elle a également annoncé qu’elle allait rechercher des partenaires pour soutenir le projet et pour aider à construire la maison d’accueil.
Ernesthine BIKOLA