C’est en réaction de la loi contre la polygamie, qui défraie la chronique en France.
L’actualité est brûlante. Depuis quelques jours, les polygames ou aspirants à la polygamie en séjour en France, n’ont plus de sommeil paisible. Et pour cause, le gouvernement français vient de voter une loi portant retrait de la carte de séjour à tout individu ayant opté pour ce régime matrimonial : « La France n’accordera plus de titres de séjour aux polygamies. Si une situation de polygamie est découverte chez un individu ayant un titre de séjour, il lui sera retiré ».
Les Africains visiblement visés y voient une volonté manifeste de la France de mener une chasse à l’homme polygame. Aussi, interpellent-ils les dirigeants africains à faire une riposte contre cette loi liberticide, en retirant à leur tour la carte de séjour à tout Français convaincu ou soupçonné d’homosexualité en Afrique. Car, pour les Africains, l’homosexualité est une pratique abominable, contre nature. « L’Europe est un vieux continent, où il y a plus d’individus du troisième âge. Il n’y a donc que la polygamie pour rajeunir efficacement cette population », pense Gabriel Penka Kamga.
Il s’agit-là d’une sortie qui n’est pas isolée. « A la réalité, la polygamie qui ouvre la porte à de nombreuses naissances ne dérange personne, elle n’est pas un frein au développement. Si non, le Nigéria qui est le pays le plus peuplé d’Afrique et où il y a de nombreux polygames ne serait pas émergeant », pense, à son tour, Adamou Traoré. « Il n’y a rien à redire. L’homosexualité est une abomination, qui conduit à l’apocalypse. Car, en France où elle est légalisée, ses adeptes n’ont pas d’autres choix que d’adopter les enfants. Jusqu’où peut aller le monde avec une telle pratique ? », s’indigne Keita Diop. « Les dirigeants africains doivent se lever comme un seul homme pour dire non à l’homosexualité, qui caractérise la France en retirant aussi les cartes de séjour aux Français homosexuels en Afrique. Ce ne sera que juste. Car, tous les Etats sont souverains », interpelle Mussa Garba.
Ernesthine BIKOLA