
Près de 80 chefs d’État et de gouvernement africains et européens participent à la septième édition du Sommet Union européenne-Afrique qui s’est tenu du 24 au 25 novembre 2025, où les discussions porteront principalement sur le commerce, les migrations et l’accès aux matières premières essentielles.

L’Angola a accueilli, pendant deux jours, le sommet conjoint de l’Union africaine (UA) et de l’Union européenne (UE), le septième du genre entre les deux blocs continentaux, dont l’objectif annoncé etait celui de renforcer la relation entre les deux organisations.

Les discussions étaient basé sur l’objectif affiché : revisiter la relation entre les deux continents, créer une dynamique « gagnant-gagnant » et surtout celle des migrations. C’est un sujet sur lequel les deux blocs ont des sérieuses divergences et où la sincérité des pays européens est parfois remise en question par les partenaires africains.

« L’axe entre l’Europe et l’Afrique doit prendre le pas comme principal axe dans la communauté internationale », a estimé le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.
L’UE demeure le principal partenaire commercial de l’Afrique : les échanges de biens et de services ont atteint 467 milliards d’euros en 2023, selon Bruxelles.

Les Européens ont subi des revers, parfois alimentés par le ressentiment envers le passé sanglant des anciennes puissances coloniales et par la concurrence de la Chine, dont les grands projets d’infrastructure sont bienvenus sur le continent. La Russie, elle, a profité de la perte d’influence de la France dans son ancien pré carré pour devenir le partenaire sécuritaire de plusieurs pays.

Le Sommet de Luanda ambitionne de redonner un nouvel élan au partenariat Europe-Afrique, fort de 25 ans d’existence, et de définir les grandes orientations d’une coopération renforcée pour la décennie à venir.
Luther SANA



