Alors que les Requins bleus du Cap-Vert ont mordu les Lions Indomptables (1-0) ce week-end lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, l’ambiance est… légèrement électrique au pays du football roi. Entre passes qui se perdent, opportunités gaspillées et un but encaissé qui fait mal, on cherche des responsables. Et comme souvent, c’est sur le banc que l’œil des experts se pose.
Cyrille Tollo, conseiller au MINSEP, est monté au créneau sur les ondes de la CRTV pour désigner – attention, suspens – un absent de marque : Joachim Mununga, l’assistant de Marc Brys. Selon lui, son absence sur le banc aurait « miné le groupe ». Traduction : sans Mununga, même les bouteilles d’eau avaient moins de goût et les vestiaires sentaient moins bon.
Blague à part, on se demande : et si le vrai problème n’était pas celui qu’on croit ? Peut-être que le costume de Mununga porte bonheur. Ou peut-être que son stylo magique note tellement bien les instructions que sans lui, Brys a dû écrire sur sa main. Résultat : un zero à gauche et des Lions un peu groggy.
Mais trêve de plaisanteries : la FECAFOOT, elle, garde le cap. On ne va pas refaire un match à coups de communiqués ou de polémiques stériles. L’instance travaille – et elle le fait bien – pour stabiliser le navire et préparer la suite. Parce que oui, le Cameroun a encore son destin entre les pattes. La qualification pour le Mondial 2026 (Canada, États-Unis, Mexique) est toujours possible, et personne ne baisse les bras.
Alors certes, la défaite pique. Mais en football comme en politique, on sait que les coups durs font partie du jeu. L’important, c’est de rester soudé – staff technique, joueurs, institution – et de avancer. La FECAFOOT l’a bien compris : on ne gagne pas toujours, mais on ne renonce jamais.
Prochaine étape : reprendre la mer, affûter les griffes et montrer que les Lions ne sont pas domptés pour si peu.
Gerald Nyatte
