Le Comité scientifique de l’Observatoire économique et social du Conseil économique et social du Burkina Faso a diligenté une enquête sur les potentielles sources de financement du terrorisme en Afrique.
Il ressort de ces enquêtes, selon Bernabé Kambou, coordonnateur de l’Observatoire économique et social qu’«il s’agit premièrement de financements et dotations extérieurs, qui arrivent de certains États, et de certaines organisations non-gouvernementales. Il y a également les revenus de la criminalité. L’autofinancement est l’activité la plus importante aujourd’hui, notamment à travers l’exploitation des ressources naturelles comme l’or ». « Certaines de ces attaques ont été réalisées, grâce à des financements entrant dans le cadre du blanchiment de capitaux. On a un secteur des organisations à but non lucratif faiblement contrôlé… Le contrôle effectué lors de la création et au cours de leur activité est limité ».
En faisant preuve de cohérence scientifique et de courage patriotique dans la recherche de la vérité dans ce combat contre le terrorisme et ses sources de financement, nous comprendrons que beaucoup de ces sources de financement précitées sont des sources secondaires. Les principales et les plus grandes sources de financement du terrorisme, ce sont la France, ses ouailles occidentales et leurs sociétés multinationales, l’Arabie Saoudite, le Qatar, et les Emirats Arabes Unies.
Preuves flagrantes
Avant l’arrivée de l’armée française et l’Otan en Libye, le Mali n’avait pas de problème de terrorisme d’une telle envergure, encore moins le Burkina Faso. Le Mali avait un problème de rébellion séparatiste fabriquée par la même France avec les touaregs dans son complot libyen. C’est la même France en 2013, qui s’est entendue sur la route de Kona, avec le chef terroriste Iyad Ag Ghaly, le cerveau des attentats contre l’Etat-major général des armées (Emga) du Burkina Faso le 02 mars 2018. Cette entente a permis à la France de diviser le Mali en deux et depuis lors le nord du Mali est coupé de l’administration du pouvoir central de Bamako. Kidal, placée sous administration de la France, est devenu la capitale de tous les délinquants et forces d’occupation nazie (Minusma, Barkhane, terroristes, trafiquants d’armes et de drogue). L’un des premiers financements d’Aqmi au Sahel, après l’assassinat de Kadhafi, est venu de Paris.
C’est la France sous le couvert de secourir les otages de Vinci et d’Areva, détenus par Aqmi, lui versa plus de 20 millions d’euro. Dans la même foulée des négociations, le président camerounais, Paul Biya, dans l’objectif de bénéficier des bonnes grâces de l’Elysée pour une présidence à vie, lui versa à son tour 15 millions d’euro en guise de soutien aux fils de ses ancêtres les gaulois. (Source : France 24 du 31/10/2013 et le journal Lemonde)
Il faut ajouter que la France et ses alliés occidentaux ne s’arrêtent pas aux simples rançons réclamées. Ils payent également des rançons préventives. C’est pourquoi les sociétés françaises et occidentales, implantées au Sahel, ne sont plus victimes de prises d’otages depuis 2013. Le journaliste mauritanien, Lemine Ould Salem, co-auteur du film « Salafistes », témoigne : « C’est une pratique qui m’a été confirmée de vive voix à Gao, dans le nord du Mali, par Omar Ould Hamama du Mouvement pour l’unité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao). Même s’il n’en a pas précisé les montants, ces rançons étaient versées pour inciter les groupes djihadistes à épargner les ressortissants des pays qui les versaient ». Le Monde Afrique du 30 octobre 2015.
Deuxièmement, c’est la France qui imprime dans sa fabrique, à Chamalières, sa monnaie nazie et la fournit à tous les terroristes dans le Nord Mali. C’est elle qui garantit la convertibilité illimitée de la monnaie acquise par les terroristes. Nul besoin de rappeler que celui qui contrôle l’émission monétaire de deux parties en conflit est le maître absolu de la guerre. En Mauritanie et en Algérie, personne ne peut échanger du Fcfa quel que soit le montant, sans justifier la provenance. Les terroristes au Niger, au Mali et au Burkina Faso sont à l’aise, parce qu’ils bénéficient de la garantie de convertibilité illimitée de la France dans ces pays. La solution est donc simple : la fin du Fcfa (eco-ado-macron) et l’éjection de la France dans tout le processus de l’émission monétaire et de tous les échelons de la politique monétaire y compris son rôle ironique de garante de convertibilité illimitée.
Pour illustration, au milieu du XIXe siècle, l’émission des devises des grands pays européens industrialisés, tels que l’Angleterre, la France, l’Allemagne, l’Autriche et l’Italie, avait échu entre les mains des Rothschild. Gutle Schnapper, l’épouse de Mayer A. Rothschild, peu de temps avant sa mort, prononça cet aphorisme bien illustratif: «Si mes fils ne veulent pas la guerre, il n’y aura pas la guerre». Alors nous disons que si la France ne veut plus de la guerre, il n’y aura plus de guerre. Ainsi, si la France décide que le terrorisme prenne fin dès demain au « Jeu5 » Sahel, on n’en parlera plus. Il suffira qu’elle mette fin à l’émission du Fcfa en circulation au Nord du Mali et de mettre fin à son ingérence dans les affaires intérieures des Etats Africains à travers ses succursales Cedeao, U.a.
Pendant la deuxième guerre mondiale, la Suisse n’avait jamais été inquiétée. Les gens ne s’interrogent pas pourquoi la Suisse n’a pas eu besoin d’une armée et n’en a toujours pas besoin.
Les Banques qui finançaient les deux belligérants de la guerre mondiale étaient toutes basées en Suisse. Hitler dans toute sa folie n’avait jamais osé attaquer la Suisse. Hitler avait même intérêt à protéger la Suisse, la sève vivifiante financière de sa politique militaire. La puissance militaire d’une nation, c’est la monnaie.
Parlant de trafique, c’est dans les stations d’essence de la société française Total que les terroristes s’approvisionnent majoritairement en carburant dans tout le Sahel. C’est également la société française orange qui couvre la plus grande partie du réseau de communication.
Par ailleurs, une vidéo réalisée dans la salle de commandement de l’Elysée, nous montre sur un écran la localisation exacte de tous les chefs terroristes grâce à leurs numéros de téléphone que Paris détient.
Les pays comme l’Arabie Saoudite, le Qatar et les Emirats Arabes Unies, aujourd’hui donateurs de dattes aux déplacés pour cause de terrorisme, sont des vendeurs d’armes françaises aux terroristes dans le Sahel. En plus des armes, ces pays arabes financent tous ce qui est mouvement d’islamisation extrémiste en Afrique. Pendant 25ans avant le déclanchement de la guerre au Mali, ces pays ont financé les mouvements extrémistes musulmans dans cette partie du Mali.
On ne gagne pas une guerre en ayant avec l’ennemi les mêmes partenaires d’émission monétaire, commerciaux, de communication et de fournisseurs d’armes. Et tant que la France sera impliquée dans notre système monétaire, nous n’aurons jamais de paix et nous ne connaitrons jamais de développement. Aucune nation ne grandit sous l’ombre d’une autre.
Source : Œil D’Afrik
Le Président
Larba Israël LOMPO