Emilia la mère de la fillette sous l’émoi a accusé les éléments de l’armée camerounaise d’avoir commis l’irréparable sur son bébé de 4 mois a immédiatement poussé la sortie du ministre de la communication qui dément les faits racontés par la maman de la petite fille froidement arraché à la vie le jour même de la célébration de la fête de l’unité.
Le gouvernement par un communique publié le 22 mai, René Sadi dément les faits, son porte parole parle d’un règlement de compte des sécessionnistes à un ancien combattant repenti.
Pour le gouvernement, cet acte a été perpétré par des individus issus des groupes armés criminels dans les régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest. «Un groupe d’individus armés de fusils de chasse de calibre 12 et d’armes blanches a investi le domicile d’un ancien rebelle sécessionniste, aujourd’hui repenti et réinstallé chez lui au quartier Makanga à Muyuka. Ce père de famille, alerté de l’imminence d’une expédition punitive de ses anciens compagnons de guerre et pris de panique, a dû quitter précipitamment son domicile avec son épouse et deux de ses enfants, sans avoir pu amener avec eux, leur fillette âgée de 4 mois», soutient mordicus René Sadi.
A ces affirmations, le père de Maltha sort de son silence en affirmant dans n’avoir jamais fait partie des combattants séparatistes, d’après cette probabilité établie le comptant dans un groupe terrorroriste et qui par ailleurs seraient venu se venger. Pour le père, le gouvernement ne dit pas la vérité « Je n’ai rien à voir avec les Amba-boys; je suis employé à la CDC (Cameroon Développent Cooperation) et rien d’autre»,tente t-il d’expliquer il poursuit « Mon bébé dormait dans le salon quand six voitures blindées ont fait irruption à la maison. Les militaires ont commencé à tirer des balles. J’ai couru, l’un d’eux a ouvert la porte et a atteint mon bébé au niveau de la tête».
le mystère de la mort de ce nouveau né innocent froidement arraché à la vie et qui ne se rendait même pas compte des événements dans cette partie de la région où elle fut originaire demeure suspend.