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Conférence des Ministres Francophones : une politique de diplomatie scientifique au menu de l’acte 5

C’était la problématique centrale qui a nourri les échanges lors de la tenue de la 5ème conférence des ministres Francophones et de la recherche, le 22 septembre 2021 à Bucarest en Roumanie en visioconférence.

 C’est dans un contexte marqué par la pandémie de coronavirus que cette 5ème conférence des ministres Francophones et de la recherche s’est tenue à Bucarest en Roumanie. En effet, les incontournables lourdes transformations numériques en cours, le défi majeur de l’employabilité des jeunes, la nécessaire mise à niveau des formateurs, ou encore la mobilisation de la recherche et de l’innovation pour apporter des solutions aux difficultés socio-économiques … Face à cela, les responsables politiques en charge de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la recherche et de la jeunesse des pays francophones ont plus que jamais besoin de se concerter et d’innover, afin de transformer ces défis en une opportunité et cela en créant un véritable espace d’échange et de solidarité active autour de la Francophonie scientifique, notamment avec des projets de coopération internationale concrets et innovants.

Toutefois, l’objectif de l’Agence Universitaire de la Francophonie (Auf), à travers cette rencontre, est de donner vie à cet espace en renforçant le lien entre le politique et le scientifique dans l’espace francophone.

Pour son intervention lors de cette conférence, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement supérieur (Minsup), le professeur Jacques Fame Ndongo, a axée son argumentaire sur les relations qu’entretient le Cameroun avec l’Organisme International de la Francophonie (Oif), et de manière spécifique l’Auf, dont il abrite le bureau régional pour l’Afrique Centrale et les Grands lacs. Aussi, c’était le lieu de présenter l’évolution du système universitaire camerounais, qui compte huit Universités d’Etat, auxquelles s’ajoute l’Université Inter-Etats Congo-Cameroun, une université numérique placée sous les auspices de l’Union Africaine. Par ailleurs, l’on dénombre  près de 400 Instituts Privés d’Enseignement Supérieur tutorés par les Universités d’Etat ou les Universités Internationales. « Le paysage universitaire camerounais va au-delà de la densification de la carte des établissements d’enseignement supérieur. Il faut également y inclure la transformation digitale, avec la construction par le Chef de l’Etat, Paul BIYA de neuf centres de développement du numérique universitaire dans les huit universités d’Etat et à l’Université Inter-Etats Congo-Cameroun, ainsi qu’un Centre National de supervision du réseau Interconnecté », a expliqué le Minsup.

Peut-on co-construire une politique de Diplomatie scientifique francophone ? C’est la principale question qui était au cœur du débat des ministres participant à la conférence. En réponse en ce questionnement, le Pr Jacques Fame Ndongo a exprimé le vœu que l’acte cinq de ladite conférence soit basée sur un plaidoyer commun politico-scientifique, une consolidation de la coopération et du partenariat International au sein de l’Oif, ainsi que la valorisation de l’expertise francophone mondiale. Des paramètres qui pour lui participent de l’arrimage de l’Organisation à l’espace scientifique planétaire.

Ernesthine BIKOLA

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