CNPS Cameroun : la contribution déterminante des femmes

Dans le développement de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale, depuis sa création en 1967.

Chers tous !
A l’occasion de la célébration de la 40è édition de la Journée internationale des droits des femmes, nous convoquons l’histoire, pour mettre en exergue la précieuse contribution des femmes dans le développement de la CNPS Caisse Nationale de Prévoyance Sociale, depuis sa création en 1967.

La première de notre série ProfilsInspirants est l’ancienne Directrice de l’hôpital de la Caisse, Caroline Ejangue.

Souvenir du jour où…
Caroline Ejangue prenait sa retraite à la CNPS.

Retour sur la carrière d’une des femmes au parcours les plus remarquables de l’histoire de l’organisme de sécurité sociale du Cameroun.

Le jeudi, 04 janvier 2018, trois jours après son soixante-deuxième anniversaire, la CNPS disait au revoir à un cadre pas comme les autres : Caroline Enangue Priso épouse Ejangue, alors directeur du Centre hospitalier d’Essos (D/CHE).

Une standing ovation, à son entrée dans la salle de conférences du centre de prévoyance sociale de Yaoundé-Indépendance, lieu du Send-Off présidé par le directeur général, Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akame. Une haute marque de considération, pour une travailleuse dévouée à la tâche pendant sa brillante carrière professionnelle. Un coup d’œil sur le rétroviseur de l’histoire, montre la jeune administratrice des hôpitaux à son recrutement le 10 septembre 1984, à l’ancien Centre médico-social d’Essos (« l’hôpital de la Caisse » inauguré le 19 avril 1978 et devenu Centre hospitalier d’Essos (CHE) le 28 mai 1991), dont elle deviendra le directeur et où elle passe l’essentiel de sa carrière. « Merci Monsieur le directeur général de m’avoir permis d’exercer dans le domaine pour lequel j’ai été formée», dit-elle, reconnaissante. Ceci, après que le Dg ait fait cette remarque : «Il ne me souvient pas avoir prorogé le contrat de travail d’un personnel une fois, puis une deuxième, depuis que je suis à la CNPS. Et pour cause… ».

Le poste de D/CHE lui allait si bien, mais Madame Ejangue a quelques fois flirté avec d’autres structures, polyvalence oblige, telles que la direction des affaires générales (Chef de service du recrutement entre 1987 et 1999), et dans les services rattachés au directeur général, en tant que conseiller technique en charge des questions sanitaires, du 03 mars 2009 au 02 décembre 2012. Celle dont le nom mérite d’être inscrit au panthéon des femmes ayant positivement marqué la CNPS, a su mettre son savoir-faire et son savoir-être à profit, pour faire du CHE, une référence dans la carte sanitaire du Cameroun et un endroit où la propreté et la rigueur dans le travail sont de mise. « Vous faites partie de ces gens dont la devise pourrait être travail, travail, travail. J’ajouterai, propreté, propreté, propreté et rigueur. Nos patients nous ont souvent félicités pour cela, vous avez fait de notre hôpital, le plus propre de tous les hôpitaux du Cameroun », se rappelle le Dg. Au-delà, son abnégation au travail et à la production des résultats a permis de réduire le déficit de l’action sanitaire et sociale à -223 millions de francs CFA au 31 décembre 2016 contre -2 milliards de francs CFA en 2007. Une première dans l’histoire de cette formation sanitaire !

Aujourd’hui, dans sa paisible et méritée retraite, Caroline Ejangue, comme ceux qui étaient présents lors de son Send-Off, se souvient encore du message du Dg : «C’est un pilier de la CNPS qui s’en va. Nous vous laissons partir tout simplement, parce que vous êtes de ces personnes que l’on voudrait toujours garder, pour réaliser de grands projets ».

Source : celcom CNPS