
Depuis la publication du décret n°2014/2377/PM du 13 août 2014, fixant les conditions et modalités de prise en charge des assurés au régime volontaire géré par la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), la balle est dans leur camp.
Parmi les initiatives visant la valorisation de tous les corps de métiers, le Cameroun a fait un pas de géant, il y a un peu plus de dix ans, en mettant sur pied l’assurance volontaire, qui consacre l’extension de la protection sociale à l’ensemble des populations.
Il s’agit d’un régime de protection sociale qui permet aux personnes exerçant une activité professionnelle indépendante dans le secteur informel et les professions libérales, de cotiser volontairement, à leur rythme et selon leurs niveaux réels de revenus, pour bénéficier eux aussi de la pension de vieillesse, d’invalidité et de décès. Le principe est simple : en cotisant régulièrement, ces personnes doivent accumuler un minimum de 180 mois (15 ans) d’assurance, au même titre que les salariés affiliés au régime obligatoire.
Il convient de préciser que les personnes ayant auparavant contribué au régime de sécurité sociale par le biais d’une entreprise, mais qui n’ont pas atteint le minimum de cotisation, après avoir perdu leur travail, peuvent également compléter leurs mois d’assurance quand ils se mettent à leur propre compte, grâce à l’assurance volontaire.
Cette réponse concrète de l’Etat, impulsée par le Président de la République, S.E. Paul Biya, s’inscrit dans le besoin et la nécessité avérée de protection et d’accompagnement des personnes travaillant à leur propre compte. Pour ceux qui semblent encore dubitatifs, sûrement par absence de culture du long terme, à cause du nombre d’années minimum de cotisations ou de l’âge à partir duquel la pension est payée (60 ans, dans le cadre de la pension normale, et à partir de 50 ans en cas d’invalidité, ndlr), il y a lieu d’être rassurés et confortés. Car, à la CNPS, rien ne se perd, avec un système d’archivage de pointe. Comme on dit en ville : « 5 Francs ne cherche pas son frère ». Chaque bénéficiaire touche ce à quoi il a réellement droit et aucun problème ne se pose au niveau de la capacité de paiement.
Dans un régime de sécurité sociale de plus en plus adapté, efficace, moderne et stable, où les travailleurs indépendants peuvent bénéficier d’une pension de retraite solide, réduisant ainsi les risques de précarité à la retraite, qu’attendez-vous pour rejoindre la grande famille des assurés volontaires ?
Source : celcom CNPS