La Banque des États de l’Afrique centrale a décidé récemment d’injecter 150 millions de pièces de monnaie dans le circuit bancaire de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale. Cette opération vise à renforcer la liquidité du marché et à soutenir l’économie de la région.
L’injection de pièces de monnaie vise à renforcer la liquidité du marché : en fournissant des liquidités supplémentaires aux banques et aux entreprises, à soutenir l’économie : en stimulant l’activité économique et en créant des emplois ; à améliorer la sécurité : en remplaçant les anciennes pièces par des nouvelles, plus sécurisées. La mise en œuvre de cette opération a commencé à Douala, la capitale économique du Cameroun. Les échanges de billets contre les pièces de monnaie sont possibles dans les agences de la Beac. Les échanges de billets en pièces de monnaie, se feront « tous les lundis, mardis et mercredis de 7 h à 10 h ». Cette belle initiative de la Beac de Douala arrive dans un contexte ou la rareté des pièces de monnaie est une triste réalité.
Afin de résorber définitivement ce problème, Yvon Sana Bangui, gouverneur de la Beac a annoncé la mise en circulation, au cours de l’année en cours, d’une nouvelle gamme de pièces. « Il faut souligner que la Banque des Etats de l’Afrique Centrale a décidé d’injecter 150 millions FCFA de pièces de monnaie dans le circuit bancaire de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale. Il s’agit des pièces de 100 FCFA, 50 FCFA et 25 FCFA de la gamme 2006. Cette action de la banque Centrale vise à améliorer la liquidité du système financier de la région et à garantir que les transactions de petite valeur puissent se dérouler sans entrave. Aussi, cette décision devrait stimuler l’activité économique, renforcer la stabilité financière et encourager l’inclusion financière en rendant les transactions plus accessibles à tous », a-t-il déclaré.
En bref, l’injection de pièces de monnaie par la Beac est une opération importante pour renforcer l’économie de la Cemac et améliorer la sécurité des transactions financières.
Ernesthine BIKOLA