
Depuis quelques jours, les jeunes des régions ont pris le relais de la dénonciation et de la condamnation des actes de violences de Bruxelles. Il y a eu la sortie des parlementaires jeunes de l’Ouest, les sorties des jeunes leaders jeunes sous la bannière du conseil national de la jeunesse des régions du sud-ouest, de l’Adamaoua et du nord-ouest.

Les sénateurs et députés jeunes de la région de l’Ouest ont dénoncé et condamné les actes de violence perpétrés contre le ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique et l’ambassadeur du Cameroun auprès du Royaume de Belgique et de l’Union européenne.

Lors d’une visite de courtoisie au gouverneur de la région de l’Ouest, Awa Fonka Augustine, le 12 mars 2025, les jeunes élus ont exprimé leur indignation et leur colère face à ces actes de violence.
Toutefois, les jeunes élus de cette région ont appelé à une prise de conscience collective pour lutter contre ces violences et promouvoir la paix et la stabilité dans la région.

La jeunesse du Sud-Ouest se mobilise contre l’extrémisme violence
Le jeudi 13 mars 2024, les jeunes leaders d’associations et de mouvements, les organisations de la société civile et les députés juniors des six divisions de la région du Sud-Ouest ont organisé une marche civique et patriotique contre l’extrémisme violent perpétré par la Brigade Anti-Sardinards (BAS) à Buea.

Cette activité a été organisée par le Bureau du Conseil national de la jeunesse du Cameroun pour la région du Sud-Ouest, sous la supervision de M. Issac EKOMBE MBUA, délégué régional aux affaires de la jeunesse et à l’éducation civique pour la région du Sud-Ouest.
La jeunesse camerounaise dit non aux actes de violence
La jeunesse camerounaise de la région de l’Adamaoua a clairement exprimé son opposition aux actes de violence perpétrés contre les autorités et les artistes camerounais à l’étranger. Cette déclaration ferme a été faite ce vendredi 14 mars 2025 à l’esplanade des services du Gouverneur.

Les jeunes ont véhiculé un message fort : « Respect et dignité pour nos institutions ». Ils ont également souligné l’importance de préserver l’image du Cameroun et de défendre l’intégrité des représentants de l’État. Le slogan « Un et indivisible » a été repris pour rappeler l’unité et la cohésion nationale.
Lors d’un échange avec le gouverneur de la région, Kildadi Taguieke Boukar, les jeunes ont été rassurés que des dispositions seraient prises pour préserver l’intégrité du Cameroun. Cette prise de position de la jeunesse camerounaise de l’Adamaoua est un signe encourageant pour la promotion de la paix et de la stabilité dans le pays.
A titre de rappel, le Ministre de la Jeunesse et de l’Éducation civique, Mounouna Foutsou, et l’ambassadeur du Cameroun en Belgique, Daniel Evina Abe’e, ont été victimes d’actes de violence à Bruxelles les 28 février et 3 mars 2025. Ces agressions ont été perpétrées par un groupuscule de Camerounais se réclamant de la Brigade Anti-Sardinards.
Lors de la première agression, le 28 février, le ministre Mounouna Foutsou a été attaqué alors qu’il présidait la cérémonie de clôture du mois de la Jeunesse à l’hôtel Claridge de Bruxelles. Les agresseurs ont utilisé une violence et une brutalité inouïes.
Le 3 mars, le ministre et l’ambassadeur ont été à nouveau agressés alors qu’ils quittaient leur lieu de résidence. Les auteurs de ces actes ont été qualifiés de « hors-la-loi » par le gouvernement. Ces agressions ont été condamnées avec fermeté par le gouvernement, qui a affirmé que de telles actions portaient atteinte à l’intégrité du pays et à la dignité de ses institutions.
Ernesthine BIKOLA