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Cameroun : un nouveau pacte pour l’emploi des jeunes grâce à JEME  

Le 06 novembre 2025, le Président de la République Paul BIYA, a rappelé que « aucun jeune Camerounais ne doit être condamné à l’inactivité ». Cette phrase, prononcée lors de son discours d’investiture est aujourd’hui le socle du projet «un jeune, un métier, un emploi », lancé le 19 novembre 2025, au Centre National de Formation des formateurs du Minefop. Le Ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle par interim a présidé, la cérémonie de ladite opération et de remise des kits aux structures de formation professionnelle.

« Un Jeune, un Métier, un Emploi » se veut une main tendue, un levier d’autonomie et un pont entre l’école et la vie active et un projet tourné vers l’avenir avec une promesse de dignité, d’équité et de prospérité partagée. C’est un projet pour donner vie à une vision comme le décrit à suffisance ces phrases du Chef de l’Etat, le 6 novembre 2025 : « Le Cameroun de demain se construira avec la jeunesse d’aujourd’hui. Notre responsabilité collective est de lui donner les outils, la confiance et les opportunités pour y parvenir». Il s’agit d’une vision humaniste et inclusive, un engagement politique fort, et un mouvement national vers une jeunesse formée, productive et fière d’elle-même. Dans son discours d’investiture du 6 novembre 2025, le Président de la République Paul BIYA, a lancé un message fort, vibrant d’espoir et de responsabilité : « Aucun jeune Camerounais ne doit être condamné à l’inactivité. Chaque jeune doit pouvoir apprendre un métier, trouver un emploi ou créer son activité, là où il vit ».

‘’Un jeune, un emploi, un métier » est une réponse à des défis réels que pose la problématique de développement des zones rurales au Cameroun. Le projet ambitionne de démocratiser la formation professionnelle en menant des actions visant la promotion des opportunités au cœur des villages avec entre autres : l’accueil des jeunes déscolarisés ou peu instruits dans des centres de formation de proximité pour des formations pratiques, modulaires et certifiantes ; la mise en place des chantiers-écoles et fermes-écoles permettront d’apprendre en travaillant, dans une logique “apprendre pour faire, faire pour vivre ; la mise en place des espaces numériques communautaires et des formules d’apprentissage mobile pour ouvrir la voie à de nouveaux métiers, accessibles même depuis les zones enclavées.

Cette vision humaniste et inclusive guide chaque étape du programme, qui s’adresse aux jeunes âgés de 15 à 35 ans, avec une attention particulière aux populations rurales et aux femmes.

Une convention de partenariat

Lors de cette cérémonie, la signature de convention de partenariat entre le Minefop et l’entreprise Saya Sarl, a été matérialisé. Cette Convention cible les secteurs agro-pastorale et halieutique, deux secteurs clés pour la création d’emplois durables.

Le Ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, Mounouna Foutsou a rappelé que « des jeunes diplômés qui peinent à trouver un emploi ; des jeunes ruraux pleins d’énergie, mais sans outils ni accompagnement pour valoriser leurs savoir-faire. Des femmes battantes, artisanes ou productrices, qui continuent à œuvrer dans l’ombre, faute de formation ou de reconnaissance ».

 Dans la suite de son discours, le Ministre Mounouna Foutsou, indique parlant de cette initiative nouvelle: « Elle vise à lancer des vastes campagnes d’orientation professionnelle et de généralisation voire de « démocratisation » des formations par apprentissage de proximité en présentiel, de coaching et certification en ligne, des jeunes de tous les milieux, scolaire, universitaire, extrascolaire et de toutes les catégories sociales. La stratégie de mise en œuvre est basée sur la capitalisation et la mutualisation des ressources de certains programmes des administrations sectorielles en faveur des jeunes ainsi que du partenariat avec les autres acteurs du secteur privé et de la société civile, y compris les organisations de jeunesse sous l’égide du Conseil National de la Jeunesse du Cameroun ».

Il a enfin invité les jeunes à « saisir cette opportunité, de se former, entreprendre et devenir les acteurs du Cameroun productif, autosuffisant et compétitif ».  

Après les discours officiels, les autorités ont procédé à la remise de kits pédagogiques aux structures de formation professionnelle, symbolisant le démarrage concret de l’initiative.

Ernesthine BIKOLA

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