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Cameroun-spéculation : le Délégué du Commerce Ombédé Nama promet l’enfer aux commerçants véreux

Dans une interview accordé à « 237 infos.net », le Délégué régional du Commerce pour le Centre au Cameroun promet de traquer tous les fauteurs de troubles sur les marchés jusqu’à leurs derniers retranchements.

Monsieur le délégué, qu’est-ce qui justifie votre présence sur les marchés de Yaoundé ce jour ?

A la suite de la descente du Ministre du Commerce sur le terrain, il y a deux jours, il nous a instruit de poursuivre les opérations de répression dans les marchés. Concernant particulièrement les produits de première nécessité, depuis que nous avons commencé à contrôler les marchés aujourd’hui, nous avons constaté que les gens sont en train de jouer un double jeu.

Quel est le constat qui se dégage sur le terrain ?

Effectivement, il y a un prix qu’on affiche qu’on appelle le prix des contrôleurs et il y a un vrai prix caché. Nos équipes qui ont souvent été dans les marchés se sont justement limitées à cela et se sont laissé berner. Mais lorsque nous-mêmes nous sommes arrivés aujourd’hui sur le terrain, nous avons constaté que nous devons aller dans les appareils pour aller prendre les prix réellement pratiqués. Nous nous sommes rendu compte qu’il y a tromperie sur les prix. Cette publicité mensongère nous a emmené à sanctionner tous les opérateurs qui ont été pris la main dans le sac.

Qu’en est-il du problème du ciment ?

Le prix homologué du ciment 42.5 est 4.900 Fcfa le sac de 50 Kgs, et le 32.5 coûte 4.600 Fcfa à Yaoundé. Mais, il y a certains apprentis sorciers qui se permettent d’aller vendre ce ciment-là à 5.500 Fcfa. Nous profitons de l’occasion, pour appeler le consommateur, qui achète à 5.500 Fcfa alors que les prix homologués sont 4.900 Fcfa et 4.600 Fcfa, à nous donner l’information. Loque nous avons donc cette information, nous allons simplement procéder à la saisie réelle et à la vente publique aux prix homologués. Nous invitons tous ceux qui sont intéressés par le ciment de passer à la délégation régionale du Commerce pour le Centre, située à côté de Crtv radio, pour prendre le renseignement qui leur permet de payer avant d’être servi.

Peut-on avoir une idée de la marchandise saisie ?

Les prises ont été très importantes. Il est difficile de pouvoir dire exactement avec des chiffres ce que nous avons pu saisir, mais les saisies se poursuivent. Pour le moment, nous sommes à plus de 100 sacs de riz trouvés dans cette situation-là. Et nous n’entendons pas laisser cette situation prospérer. Tous ceux qui ne respectent pas les prix homologués vont nous rencontrer sur leur chemin, nous allons traquer tous ces fauteurs de troubles qui défient la république jusqu’à leurs derniers retranchements.

Nous profitons, une fois de plus de cette occasion, pour envoyer le message à ceux qui ne sont pas encore pris la main dans le sac qu’ils reviennent à l’esprit citoyen, qu’ils respectent les prix homologués. C’est pour le bien de tous. Tant qu’ils ne se conformeront pas, nous allons continuer à les frapper. Aux consommateurs, de ne pas rester les bras croisés. Il faut qu’ils nous donnent l’information, parce que nous ne pouvons pas être derrière chaque commerçant, il faut qu’ils dénoncent les pratiques illicites en nous sollicitant et nous allons faire le travail qui permette de rester en paix dans notre pays.

Jusqu’où peut aller la délégation régionale dans la lutte contre la fraude ?

Nous allons poursuivre cette opération jusqu’à nouvel ordre, jusqu’à ce que nous ramenions l’ordre dans les marchés de la région du Centre, parce qu’il ne faut pas que les gens pensent que la brigade régionale se limite seulement au Mfoundi. Cette opération doit se dérouler également dans les 09 autres départements du Centre jusqu’à ce que l’ordre revienne dans les marchés, que les prix soient respectés et que les consommateurs soient rassurés.

Y a-t-il un numéro vert destinée à la dénonciation ?

Effectivement, le 1502 est le numéro vert gratuit, qui peut permettre à tout le monde de donner l’information, à dire là où on est et les équipes de contrôleurs que nous avons dans chaque marché pourront se déployer immédiatement sur les lieux, pour régler les problèmes posés.

Réalisée par Bertrand TJANI

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