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Cameroun- Renforcement des capacités : tout sur l’amélioration de la mise en œuvre des programmes du Minjec

C’est l’essentiel à retenir des différentes communications qui ont meublée la deuxième journée de l’atelier sur le renforcement des capacités opérationnelles des responsables du Minjec des services centraux, déconcentrés, des structures rattachées, sous tutelle et de formation, le 02 août 2022 au Ciap de Mutenguene.

Comme il est de tradition au Ciap depuis le déroulement de  cette formation, les matinées débutent par des exercices physiques destinés à mettre en condition les participants. Le rassemblement à la cour d’honneur du Ciap qui a précédé la cérémonie de levée des couleurs, a permis aux encadreurs d’enseigner les bases de la discipline policière aux participants. Ainsi, les personnels du Minjec se sont exercés au garde-à-vous. C’est ainsi qu’après cette séance de mise en forme, les participants ont été entretenus sur cinq communications. Ces différentes communications portent sur l’appropriation du nouveau cadre stratégique de performance, des outils innovants, de l’harmonisation des méthodes d’intervention et de performance. La séance a été lancé par Marc Armand Sandjock, Inspecteur Général des Programmes, Méthodes d’Enseignement et de Formation.

La première communication est faite par Tankeng Alphonse, Chef de la Division des Études et des Projets. Il a tout d’abord rappelé que l’Etat du Cameroun fonctionne dorénavant sur Budget Programme. A ce niveau, c’est la performance qui est jugée et celle ci se mesure à travers les indicateurs. Le cadre stratégique a dû être modifié au regard de l’importance que revêt certaines activités, notamment l”intégration nationale, qui est devenue un enjeu national au vu des crises qui existent dans certaines régions. Idem pour le volontariat. Il était donc question de ressortir ces thématiques dans des programmes spécifiques. Autre raison qui explique la modification de ce cadre stratégique : plusieurs structures ont été créées à l’instar du Cnpddj. Il faut donc que ces structures soient intégrées dans ce nouveau cadre stratégique et que le personnel du ministère de l’approprie.

La deuxième communication qui portait sur l’appropriation du programme 144 : éducation civique et volontariat a été présenté par Abee Arsène, responsable de ce programme au Minjec. Il a expliqué que ce programme a été mis en place dans un contexte marqué par la persistance de l’incivisme dans la société, la recrudescence des violences en milieu scolaire ou encore les crises sécuritaires. Présentant les activités et les tâches qui constituent le programme 144, il indique que concernant l’éducation civique, 5 millions de personnes seront touchées en 2022. Pour évaluer la performance, Abee indique qu’un suivi évaluation est fait et une collecte de données réalisées sur le terrain.

La 3ème communication est présentée par Rayna Mathias, responsable du programme 145 par ailleurs Sous-directeur de la Promotion de l’Emploi des Jeunes au Minjec. Il explique programme émane de la réforme des finances publiques qui intègre entre autre la budgétisation par programmes lancée depuis 2013. Parlant des cinq actions que comprend ce programme, Mathias Rayna indique que s’agissant de l’action 5 intitulé ”Développement des structures d’encadrement des jeunes”, que l’objectif est d’accroître la couverture territoire des structures d’encadrement des jeunes.

S’agissant de la quatrième communication, elle est faite par Rahmatou Sadjo eps Moluh, responsable du programme 146. Elle indique que l’objectif de ce programme est de renforcer les valeurs républicaines au sein des populations.

Enfin en ce qui concerne la cinquième et dernière communication, c’est le Directeur des Affaires Générales du Minjec qui a fait la présentation. Firida Falaïna epse Hara a expliqué que le programme 147, encore appelé Programme support, est celui grâce auquel tous les programmes présentés sont fonctionnels. Elle a par ailleurs souligné que l’objectif de ce programme est d’améliorer la mise en œuvre des programmes du Minjec.

Après la présentation des différentes communications, place a été donné aux travaux en ateliers. C’est Abdoul-Karim Nassourou, Directeur de la Promotion Économique des Jeunes (Dpej), qui introduit le thème : Insertion socioéconomique des jeunes. Il déroule les thématiques qui seront présentées dans le cadre de cet atelier. Il s’agira entre autres des Missions de la Dpej, de la présentation de la plateforme consacrée au business plan, du mécanisme du Plan Triennal Spécial-Jeunes, d’une présentation du fonctionnement des Centre Multifonctionnel de Promotion des Jeunes ou encore une présentation des programmes d’insertion socioéconomique des jeunes. La présentation de la plateforme d’élaboration et de génération des business plan est faite par Nfon, Chargé de projet Digital Service Center. Il indique que cette plateforme permet de gérer de l’inscription au financement du jeune.

Une démonstration pratique est faite sur comment générer un business plan à partir de ladite plateforme. Ici il explique comment et pourquoi s’y connecter en tant que jeune et en tant que Chef Cmpj. Présentation de l’Observatoire National de la Jeunesse du Cameroun (Onj). Cette présentation est faite par Armand Pierre Dominique Mveme Atangana, Secrétaire permanent de l’Observatoire National de la Jeunesse du Cameroun. Le Secrétaire permanent (SP) de l’Onj indique que cette structure rattachée au Minjec, est une plateforme publique d’informations et de référencement des jeunes. Elle travaille sur les questions de jeunesse en liaison avec les administrations et les organismes concernés. L’Onj est chargée d’élaboration d’une base de données de tous les jeunes de 15 à 35 ans.

Il faut dire que d’autres thématiques ont également été faites au cours de cet atelier. Il s’agissait d’abord de l’initiative Diaspora and Local Youth Joint-Venture (Dialyj) dont l’objectif est de promouvoir l’entrepreneuriat économique et social des jeunes de la diaspora en entreprise avec des locaux. Pour bénéficier de cette initiative, il faut préalablement être inscrit à l’Onj. Ensuite de l’appropriation de l’action de promotion de l’insertion sociale des jeunes (en difficulté), pour une mise en œuvre optimale sur le terrain.

La deuxième journée de cette atelier de formation s’est refermé avec la nuit du Réamorce.

Ernesthine BIKOLA

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