
C’est une petite révolution qui se prépare dans les couloirs de l’administration camerounaise ! À partir de 2026, fini les factures d’électricité qui traînent sur le bureau du directeur comme un vieux dossier poussiéreux. Le gouvernement a décidé que le temps des « je paierai demain » était révolu.
Il faut dire que la situation devenait… électrisante ! Chaque mois, Eneo envoie sagement des factures d’environ 7 milliards FCFA aux entités publiques. Mais au moment de encaisser, c’est le black-out : à peine 1,5 à 1,8 milliard rentre réellement. Le reste ? Disparaît dans les méandres administratifs comme un stylo dans un service public.
Mais plus pour longtemps ! Le gouvernement sort son arme secrète : le prélèvement à la source. Fini les factures qui s’empilent plus haut que la tour de la Réunification ! Désormais, pour les établissements publics, les factures d’électricité seront tout simplement déduites directement des salaires. Une solution radicale qui devrait envoyer un petit courant… de satisfaction chez Eneo.
Même l’État central devra montrer l’exemple en installant des compteurs communicants. Parce qu’entre nous, quand on est le premier à ne pas payer ses factures, c’est difficile de faire la morale aux autres !
Rappelons que certaines entreprises publiques cumulaient des dettes dignes d’un scénario de film : la célèbre Alucam traînait ainsi une ardoise de plus de 50 milliards FCFA. De quoi faire disjoncter n’importe quel compteur !

Cette nouvelle politique devrait donc redonner du jus aux finances d’Eneo et éviter au Trésor public de devoir jouer les père Noël trop souvent. Parce que l’électricité, c’est comme le café : quand c’est consommé, c’est qu’il faut le payer !
Gérald Nyatte




