Le Directeur général de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale a signé, le 23 février dernier, la convention de partenariat visant à étendre la sécurité sociale aux travailleurs de l’économie informelle du sous-secteur élevage pêche, aquaculture, industries animales et halieutiques afin de faciliter l’enrôlement d’assurés volontaires et obligatoires en milieu rural.
Dans le cadre de l’accompagnement de l’action gouvernementale, la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (Cnps) a répondu présente afin de garantir une protection sociale aux nombreux travailleurs du secteur informel du sous-secteur élevage pêche, aquaculture, industries animales et halieutiques relevant du ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia). C’est ainsi que Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akame, top manager de l’institution de sécurité sociale, a paraphé la convention de partenariat dont le coût de mise en œuvre s’élève à 625.000.000 Fcfa.
Concrètement, il sera question pour la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale d’organiser des campagnes de sensibilisation et d’information des cibles sur l’assurance volontaire et obligatoire ; d’étendre des secrétariats sociaux dans au moins 280 coopératives et associations de producteurs, éleveurs, bouchers, et d’enrôler un grand nombre de bénéficiaires du projet à l’assurance volontaire. C’est donc un pas de plus qui vient d’être franchi pour la protection sociale et l’amélioration des conditions de vie des travailleurs du secteur informel en général et du secteur de l’élevage et de la pisciculture en milieu rural en particulier.
Assurer la retraite
La cérémonie officielle de signature des conventions et contrats d’assistance au Projet de Développement des Chaînes de Valeur de l’Elevage et de la Pisciculture (Pdcvep) s’est tenue à Yaoundé en présence des membres du gouvernement et des acteurs impliqués parmi lesquels le Bureau International du Travail (Bit), le Fonds Spécial d’Equipement et d’Intervention Intercommunale (Feicom) ; la Société de Développement et d’Exploitation des Produits Animales (Sodepa), l’Institut de Recherche Agricole pour le Développement (Irad)…
Le projet cofinancé à hauteur de 65.11 milliards Fcfa, pourvus à 85 % par la Bad – la Banque Africaine de Développement, bailleur principal du projet, et à 15 % par le gouvernement camerounais, le Projet de Développement des Chaînes de Valeur de l’Elevage et de la Pisciculture vise à court terme, l’accroissement compétitif et hygiénique des produits bovins, porcins et piscicoles, mais aussi l’amélioration des revenus des acteurs, ainsi que la création de nouveaux emplois dans les trois chaînes de valeurs.
Bertrand TJANIMobilité urbaine : Ketcha Courtès annon