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Cameroun : le visage de Jean Pierre Amougou Belinga que le public admire

Nombre d’observateurs avisés avouent que le Président directeur général du Groupe L’Anecdote fait figure d’homme d’affaires dont la personnalité ne s’arrime pas au capitalisme à outrance, qui caractérise certains chefs d’entreprises à travers le monde.

Il n’est pas jusqu’aux personnalités publiques qui ne prennent position dans la polémique qui enfle autour du cas Jean Pierre Amougou Belinga, l’étoile montante de la communication et des affaires en Afrique. En effet, Nicole Okalia Bilaï, sénatrice, a pris la défense du Président directeur général du Groupe L’Anecdote, en référence à son prédécesseur du monde des affaires, T-Bella, de regrettée mémoire, victime en son temps des pratiques peu orthodoxes qu’il dénonce aujourd’hui. « Je suis du Centre et je ne me sens ni menacée, ni insultée. J’ai réécouté avec beaucoup d’attention les propos d’Amougou Belinga, qui s’adressait à ses détracteurs en disant que les Beti sont  » paresseux, malhonnêtes, sournois, cyniques et méchants.  » A chacun de faire intimement son analyse. Cela renvoie à un de nos grands hommes d’affaires du Centre, le seul à cette époque-là, le regretté T-Bella, qui m’avait, dans son bureau, tenu les mêmes propos. Les Beti ont tout fait pour qu’il aille en prison. On l’a accusé de fausse monnaie, lorsque dans le même temps les autres hommes d’affaires faisaient autant, sinon pire, ajoutant la vente de la drogue à leurs avoirs. Mais, ceux-ci étaient couverts par les leurs. Son départ, sa chute du monde des affaires, a donné beaucoup de joie à certains Beti. Il est mort avec beaucoup d’amertume envers son peuple.

James Onobiono, mon petit frère, est devenu industriel, milliardaire, et les gens du Centre l’on démoli, détruit, le traitant d’arrogant et de tous les noms d’oiseau. Je sais de quoi je parle. On l’a accusé d’être contre le Président Paul Biya. N’avait-il pas été reçu par des chefs d’États, et surtout ceux de la sous-région ? On est heureux de savoir l’usine de Bokito dans la broussaille que dirigeait un digne fils de la région du Centre », regrette la sénatrice Okalia Bilaï.

Des décennies après, « Amougou Belinga arrive, les mêmes attitudes recommencent : il est arrogant… Nous cherchons à le démolir aussi, puisque nous excellons en cela. De toutes les façons, si on n’est pas concerné dans le mot « certains » sur lequel il insiste, on ne devrait pas se sentir menacé et insulté. Si je comprends bien, pour vous, il ne devait rien dire malgré les attaques et les coups bas. Pour vous, il doit se taire et attendre tranquillement l’estocade. Alors même que ses propos devraient nous faire réfléchir et nous amener à faire une introspection de nous-mêmes et de notre société Beti; en un mot, nous faire prendre conscience », s’indigne Nicole Okalia Bilaï.

« Pour ma part, nous les Beti avons détruit et perdu feu T-Bella, fragilisé James Onobiono dans le monde des affaires. Puisse Dieu préserver Amougou Belinga pour que nous aussi ayons un Beti, un des nôtres, qui challenge avec les autres milliardaires. Quel est ce peuple qui détruit systématiquement les leurs qui  veulent sortir la tête de l’eau ? Je le répète, je ne connais pas Amougou Belinga et je n’attends rien de lui, mais je le bénis. Car, je suis fière de lui. Enfin, un des miens qui peut construire des tours. Oui ! Qu’il bâtisse des Word Trade Center à Yaoundé ! Oui ! Qu’il bâtisse des bibliothèques et fasse bien d’autres réalisations !

Que Dieu le bénisse et le protège et que ses rêves se réalisent avant d’être détruit et anéanti par nous ses frères et sœurs Beti comme ont, hélas, subi ses prédécesseurs ! » Dans l’opinion publique, certains observateurs avertis de la scène sociopolitique s’accordent avec la sénatrice que Jean Pierre Amougou Belinga est un homme très généreux, soucieux de la jeunesse qu’il emploie sans discrimination à travers ses multiples entreprises. Il s’agit, entre autres, du groupe de communication internationale, L’Anecdote, qui compte les chaînes de télévision « Vision 4 » Cameroun, « Vision 4 » Rca, « Vision 4 » Rdc, « Telesud » ; l’hebdomadaire, « L’Anecdote », le magazine « Africa Express », la radio « Satellite Fm » ; la microfinance Vision finances S.a, Vision exchange S.a ; l’Institut supérieur des sciences, arts et métiers (Issam). Du coup, l’on a la faiblesse de poser la question : et si tout le monde faisait autant ? Le Cameroun ne s’en porterait que mieux, ce pauvre pays d’Afrique centrale, où bien de gestionnaires de crédits passent le clair de leur temps à piller les caisses de l’Etat au profit des paradis fiscaux. 

Maurice Vivien Onana

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