
A l’occasion de la première session ordinaire du Comité National de Facilitation du Transport Aérien que le Ministre des Transports, Jean Ernest Masséna Ngallè Bibéhè, a présidée, ce 08 juillet 2025 à Yaoundé.

« Le Programme National de Facilitation du Transport Aérien, a été signé par le chef de l’État, le 02 mai 2025. C’est une très grande avancée, parce que jusqu’à présent, il y a beaucoup d’acteurs à l’aéroport, entre autres, les acteurs institutionnels tels que la police, la gendarmerie, la douane ; les acteurs privés, para privés ; les compagnies aériennes ; les acteurs divers comme les restaurateurs ; d’autres acteurs comme le Ministère de la Santé Publique, le Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural. L’aéroport est vraiment un lieu de rencontre. On peut compter à peu près une vingtaine d’acteurs.


Il était donc nécessaire de faire des efforts, pour avoir une coordination bénéfique aux passagers. C’est une très grande avancée, parce que le Chef de l’État a permis d’avoir ce programme, qui nous donne des orientations claires sur qui fait quoi à l’aéroport. Et, c’est la première session après la signature de ce décret. Il est question que toutes les administrations partenaires, après avoir pris connaissance de ce décret, échangent sur ce que nous allons faire, pour mettre en œuvre ces autres orientations du Chef de l’État.

Nous avons fait d’énormes progrès en matière de sûreté. Des barrières ont été érigées, pour lutter contre les actes illicites. Mais, ces progrès peuvent être compromis, s’il n’y a pas une discipline de ceux qui fréquentent l’aéroport. La discipline, d’abord, c’est toujours de rappeler que l’aéroport n’est pas un marché.

Effectivement, on a cette tendance à voir, peut-être à la recherche de certaines activités commerciales, beaucoup de personnes non autorisées qui viennent à l’aéroport, pour continuer à faire des activités illégales. Je prends par exemple l’activité de change.

Même le Ministère des Finances a rappelé, de façon très forte, que l’activité de change est réglementée. Donc, nous condamnons ces activités et répétons qu’effectivement, l’État a fait d’énormes efforts. Cela a été attesté par l’Organisation Internationale de l’Aviation Civile.


Les barrières sont là. Mais, si en amont, nous ne disciplions pas nos populations, les forces de l’ordre vont continuer à réprimer ce phénomène ».
Bertrand TJANI