La 39e session du Comité Interministériel des Infrastructures Ferroviaires, présidée le 05 mai 2023 à Yaoundé, par le Ministre des Transports, annonçait le démarrage du programme quinquennal numéro 2.
Le Comité Interministériel des Infrastructures Ferroviaires (Comifer) tient sa 40e session ce 31 août 2023 à Yaoundé. Il sera question d’évaluer les projets relatifs aux investissements ferroviaires sur le triangle national, notamment, les engagements de l’État et du concessionnaire Camrail.
Jean Ernest Masséna Ngallè Bibéhè et les partenaires de l’État du Cameroun vont devoir plancher sur la mise en œuvre des recommandations de la 39e session avec pour point d’orgue la modernisation de la ligne ferroviaire Douala-Yaoundé et Belabo-Ngaoundéré; l’acquisition de 25 nouvelles voitures voyageurs; la construction de la ligne de chemin de fer entre Mbalam et le Port de Kribi…
Deux projets majeurs
Deux projets majeurs préoccupent le Comifer. Il s’agit du renouvellement de la ligne ferroviaire Douala-Yaoundé, et le renouvellement de la ligne Belabo-Ngaoundéré.
Il faut rappeler à ce sujet que l’approbation des financements avaient été annoncés par les différents bailleurs de fonds.
Pour ce qui est du projet Belabo-Ngaoundéré, la convention de financement avait été signée avec la Banque Européenne d’Investissement ainsi que l’accord de subvention avec l’Union Européenne, l’Agence Française de Développement, dernier partenaire à financer ce projet-là, avait également approuvé son financement, et l’accord de crédit était en cours de négociation et de finalisation en vue de sa signature.
Pour ce qui est du projet avec la Banque Mondiale, notamment Douala-Yaoundé, d’un montant d’environ 232 millions d’euros, là également, il y avait des avancées significatives. Ce qui allait permettre le démarrage des travaux dès le premier trimestre 2024.
La session de mai avait également fait le point sur le programme quinquennal numéro 1 relatif aux opérations visant la réception du dernier marché, à savoir la mise à jour de la l’artère télécom. Le cap est donc sur le programme quinquennal numéro 2.
Bertrand TJANI