Alors que les doutes persistent sur la tenue des élections dans les zones instables, une réunion cruciale à Buea relance l’espoir d’une sortie de crise… mais les questions restent brûlantes.
Cette interrogation continue de hanter les esprits face à la situation explosive sur le terrain. À quelques mois de la présidentielle, personne n’ose encore parier sur la tenue du scrutin dans ces régions en proie à une instabilité chronique. Malgré les promesses de réformes et la création d’organismes dédiés, les solutions concrètes se font toujours attendre, laissant planer l’ombre d’un report ou d’un vote sous haute tension.
Pourtant, un signal fort a été envoyé ce week-end à Buea : le Comité de Pilotage du Plan Présidentiel de Reconstruction et de Développement s’est réuni, en présence du Premier ministre Joseph Dion Ngute et de plusieurs ministres. Un déplacement qui pourrait suggérer que, si la paix n’est pas encore totalement revenue, elle se rapproche. Mais entre les discours officiels et la réalité des populations, le fossé reste profond.
Alors, simple effet d’annonce ou véritable tournant ? La réponse se jouera dans les prochaines semaines, sous le regard inquiet d’un pays tout entier.
Gerald Nyatte
