
Le pays a franchi une étape importante dans l’intégration de la médecine traditionnelle et moderne avec la promulgation récente d’une loi visant à réguler les professionnels de la médecine traditionnelle.
La nouvelle législation de la médecine traditionnelle a pour objectif de structurer le domaine en distinguant les praticiens qualifiés de ceux moins informés, tout en renforçant la collaboration entre les deux approches médicales.
La loi vise à : structurer le domaine de la médecine traditionnelle, distinguer les praticiens qualifiés de ceux moins informés, renforcer la collaboration entre la médecine traditionnelle et moderne
Symposium sur la Médecine Holistique
Un symposium a été organisé le 25 avril 2025 à la Faculté de médecine et des sciences pharmaceutiques de l’université de Douala pour discuter des implications de cette loi. Le thème du symposium était « Médecine Holistique et phytothérapie en contexte de santé globale ». Les participants ont exprimé leur enthousiasme quant au potentiel de cette loi à promouvoir une médecine holistique qui prend en compte le corps, l’esprit et l’âme.
La loi reconnaît diverses pratiques traditionnelles telles que : la sage-femme traditionnelle, le traitement des fractures, la guérison spirituelle
Défis et Perspectives
Bien que cette législation soit considérée comme un pas en avant pour légitimer et organiser la médecine traditionnelle, des défis subsistent, notamment dans l’évaluation des traitements de santé mentale et la nécessité d’une structuration supplémentaire. Les acteurs sont conscients du chemin qui reste à parcourir pour élaborer et évaluer les critères de compétence.
La promulgation de cette loi marque un tournant important dans l’organisation de la médecine traditionnelle au Cameroun. La collaboration entre les praticiens traditionnels et modernes pourrait jouer un rôle crucial dans les centres de santé intégrés, offrant ainsi une prise en charge plus complète des patients. Il est essentiel de poursuivre le dialogue et l’affinement de la loi pour répondre aux besoins évolutifs du secteur de la santé au Cameroun.
Ernesthine BIKOLA