Ces volontaires déclarés sont appelés à assurer quatre missions principales de cette association, qui vise la promotion des traditions ancestrales du pays.
Principales missions des volontaires déclarés, participer à la conception des projets en droite ligne des domaines d’intervention de la Fondation Todè et rechercher les financements ; proposer les idées pour le développement de fondation ; participer aux activités de terrain si besoin se fait ressentir ; exécuter toutes autres tâches confiées par le directoire et rédiger les rapports. Le travail se fera en équipe et de façon déterminée.
« Si vous souhaitez contribuer à la construction de cette belle œuvre, écrivez-nous via fondationtode@gmail.com ou WhatsApp 677-69-69-69 Appel à participation », fait savoir le promoteur de la Fondation Todè, le patriarche Mbii, originaire du département de la Sanaga-Maritime, région du Littoral Cameroun.
Fondée en 2022, « la Fondation Todè regroupe des personnes qui pensent qu’il faut conquérir à l’intérieur de nous-mêmes, le savoir qui nous rend créateur et nous ouvre à l’infini, toutes les opportunités pour un développement authentique ». Ce qui passe par des contes et légendes. En effet, la sagesse africaine est véhiculée par les contes, les proverbes, les légendes. « Le récit qui en ressort est initiatique et conduit à un savoir caché aux yeux du commun », révèle le patriarche Mbii, non sans expliquer que le travail à faire porte sur la collecte des différents contes et légendes initiatiques des quatre aires culturelles du Cameroun ; la création de bandes dessinées pour enfant de 3 à 12 ans ; la création de jeux d’apprentissage en langues.
Démarche stratégique
Ce travail consiste également en la connaissance de la démographie historique pour étudier les processus de peuplement ; l’étude sur les formes de transmission des noms et la reconstruction d’un ensemble de lignées généalogiques ; l’étude des groupes de familles légataires de la protection des différents sites culturels.
Il sera aussi question de créer une documentation ouverte, vivante qu’il est possible de mettre à jour à l’image des nouveaux médias ; de proposer des parcours ou trajectoires à suivre ; de repenser la manière de présenter et de diffuser les acquis artistiques (codification) ; de constituer un laboratoire pour mettre à l’essai les nouvelles formes de perfectionnement de la préservation des œuvres d’art.
Font en outre partie du projet, la création des recueils de plantes médicinales à usage rapide ; la création des méthodes d’exploitation concrètes de nos savoirs ; l’initiation des programmes de formation à la connaissance des usages de plantes.
Pas en reste, la revalorisation des rites d’initiation (naissance, circoncision, mariage, veuvage…) ; la revalorisation des rites thérapeutiques ; l’étude, codification et transmission du langage des tambours traditionnels ; la mise en valeur des récits et rituels religieux.
Bertrand TJANI
