C’est à travers un atelier de formation que le maire Jean Faustin Bekono a sollicité auprès du Bureau national d’état civil, le 1er juillet dernier.
L’initiative du maire de la commune de Sangmélima, Jean Faustin Bekono, vise à renforcer les capacités des officiers et secrétaires d’état civil de la municipalité. En effet, il a été question pour les participants d’affiner leurs connaissances en matière d’état civil en s’imprégnant du cadre juridique, qui l’organise au Cameroun, et d’effectuer des travaux pratiques de remplissage des imprimés y relatifs. Il a également été question d’évaluer cette activité, d’effectuer des travaux pratiques de remplissage des imprimés y relatifs… « Je dois reconnaitre que c’est au cours de la cérémonie de notre prestation de serment que nous avons fortement été interpellés par les autorités judiciaires sur le caractère assez grave de la situation de l’état civil dans notre circonscription. Ils parlaient ainsi de la Commune de Sangmélima, du département du Dja et Lobo et de notre région en général. Suite à cette interpellation, nous nous sommes sentis véritablement concernés, parce que nous sommes conscients des enjeux qui peuvent constitués des dérives liées à la mauvaise exploitation de ce domaine d’activité », a indiqué le maire Bekono. « C’est pour cette raison que nous nous sommes rapprochés du Bunec, pour lui demander dans quelle mesure nous pouvions rapidement remédier à cette situation. Fort heureusement, le Bunec a été favorable. Ce qui nous a permis d’organiser rapidement ce séminaire au profit de nos populations. Je voudrais également dire que nous n’allons pas nous arrêter là. Nous voulons aller maintenant auprès des bénéficiaires, parce que le constat que nous avons fait est que beaucoup d’erreurs proviennent des mauvaises déclarations que fournissent ces bénéficiaires et autres faveurs diverses », a-t-il expliqué. « Je voudrais donc annoncer aux populations qu’une commission descendra sur le terrain et nous allons organiser des causeries au cours desquelles nous allons aborder la question de l’état civil, pour essayer de les sensibiliser sur l’intérêt de l’état civil et sur la nécessité de garder propre les fichiers d’état civil, parce que c’est l’identité première qui détermine la vie », a-t-il conclu.
Ernesthine BIKOLA