C’est l’intérêt de la communication active et participative à laquelle se livre, depuis le début du mois, la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale, en prélude à la célébration de la Journée africaine de la prévention des risques professionnels, le 28 avril 2023.
« La sécurité et santé au travail à l’épreuve de la sécurité routière : quelle synergie d’actions entre les acteurs publics et privés ». C’est le thème de la 27e édition de la Journée africaine de la prévention des risques professionnels (Japrp). Au Cameroun, la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (Cnps) s’investit dans la sensibilisation et l’information des travailleurs.
Cette année, conformément à la règlementation en vigueur, notamment la loi n° 68-Lf-18 du 18 novembre 1968 portant organisation de la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles, la Cnps assure les missions de prévention des risques professionnels dans les différents domaines d’activités, par l’accompagnement des entreprises. En étroite collaboration avec l’Interafricaine de la prévention des risques professionnels (Iaprp), organisme sous régional de coordination des activités de prévention des risques professionnels, la journée sera célébrée sous des thématiques d’actualité diverses, avec l’implication de tous les acteurs et partenaires en charge de ces questions.
Rencontres thématiques
Durant tout le mois, la Cnps organise des rencontres thématiques avec des acteurs des différents groupes dans le domaine du transport. Impliquant plusieurs acteurs et les problèmes n’étant pas les mêmes, les activités dans ce secteur sont menées par pôles afin de sensibiliser efficacement les cibles, véhiculer des messages mais également recueillir leurs doléances qui feront l’objet d’une attention particulière lors de la clôture des activités, le 28 avril 2023.
Il faut relever que le secteur du transport routier aujourd’hui préoccupe particulièrement les pouvoirs publics et les différents organismes en charge des questions de sécurité routière, du fait des accidents routiers dont les conséquences se répercutent non seulement sur l’économie nationale, mais également sur les personnes physiques à travers les décès, les mutilations des membres, psychologiques engendrant des coûts de réparation énormes.
Ces chiffres qui interpellent
Selon les indicateurs du ministère des Transports, le Cameroun est passé de 1588 personnes tuées sur les routes en 2011 à 963 en 2021, et moins en 2022. La tendance bien que baissière reste tout de même alarmante. Il est vrai que la Cnps intervient déjà dans la réparation des cas. Car, quand un travailleur est victime d’un accident, il bénéficie d’une compensation financière. L’idéal en termes de prévention des risques est de parvenir à zéro accident par le fait ou à l’occasion du travail.
Si la Cnps réussit à faire adhérer tous les acteurs publics et privés à une synergie d’actions, il va sans dire que cela permettra d’inverser la tendance. Ne dit-on pas communément que prévenir vaut mieux que guérir?
Bertrand TJANI