Suite à la condamnation à vie de Sisiku Ayuk Tabe et cie mardi 20 aout dernier, des Ambaboys multiplient les assauts de meurtre et de kidnapping en y ajoutant des villes mortes.
Des messages inondent des réseaux sociaux, certaines leaders séparatistes ont fait appel à presque un mois de ville morte à partir de ce lundi 26 août 2019.
Controversés par d’autres qui rejettent à vive allure cette décision surtout au moment où la rentrée scolaire pointe à l’horizon. conscient de ce que la population en a déjà assez de ces exactions qui troublent le quotidien des citoyens qui ne demande qu’à vivre paisiblement. Des déplacements se multiplient au jour le jour depuis cette décision de ces villes mortes notamment dans les villes de Bertoua et Buea Les agences de voyages sont bourrés de passagers où les prix font la loi, une augmentation et variation du prix de transport d’une destination à l’autre tel est le vécu de ces habitants devenus clandestins de leur propre territoire. Et de la rentrée scolaire 2019- 2020 qui trace son chemin vers le début des cours, les parents se demandent de l’effectivité de celle-ci dans leurs localités et n’ont que leurs voix pour crier au secours du gouvernement qui de son côté dit avoir prix des mesures nécessaires pour que cette rentrée soit vraie dans cette partie de notre pays.
« La rentrée scolaire 2019- 2019 sera effective à Bamenda », a confié Adolphe Lele Lafrique gouverneur de la région du Nord-Ouest dimanche dernier dans le cadre de l’émission Dimanchemidi à la Cameroon Radio Television (Crtv).
Si cette rentrée est possible pour certains d’autres par contre n’y croient pas tel est le cas de cette dame qui vit Bamenda.
« Je suis en train d’aller accompagner mes deux enfants à Douala chez leur tante parce que je ne sais pas si les cours vont effective démarrer le 02 septembre»
Lutte pour tous car certains des séparatistes ont compris l’importance de la paix dans un pays comme le nôtre.