Et ce, au mépris des dispositions légales qui dotent les administrations préfectorales des fonds pour l’organisation des fêtes et cérémonies officielles.
La commune d’Akom 2 qui est résolument tournée vers le développement de son territoire de compétence est victime de gloutonnerie financière de l’actuel « chef de terre ». En effet, il est de notoriété publique que les préfets, sous-préfets disposent des fonds pour l’organisation des fêtes nationales. Mais certains, prennent le vilain plaisir d’aller assécher les caisses de certaines communes, au motif fallacieux de l’organisation des fêtes nationales. Alors que l’Etat central a réglé en amont la question des dépenses liées à l’organisation desdites fêtes. Le sous- préfet d’Akom fait malheureusement partie de ces éléments de la préfectorale qui continuent à spolier les caisses de la commune au mépris des dispositions légales.
Selon des informations dignes de foi, et des documents parvenus à notre rédaction, les comptes administratifs du maire et de gestion du receveur municipal reconnaissent avoir mis à la disposition du sous-préfet d’Akom 2, un montant de 11 millions de Fcfa pour l’organisation des fêtes et cérémonies officielles de l’année 2022. Voilà qui remet au goût du jour la mise en garde du gouverneur de la région du Littoral qui rappelait à l’ordre le préfet du Wouri et tous les sous-préfets du même département quant à cette pratique gangreneuse qui consiste à étrangler financièrement les collectivités territoriales décentralisées déjà appauvries, et qui peinent à régler les dépenses aussi urgentes et sensibles que le paiement des salaires des personnels.
La mairie d’Akom 2 qui affiche pourtant des ambitions de développer son territoire et de contribuer à l’amélioration des conditions de vie a tous les niveaux de ses populations, se trouvent donc plombée par ces pratiques d’un « chef de terre » qui souffre d’une boulimie financière. La mise en garde du gouverneur du littoral aux préfets et sous-préfets de cette région devait faire école. Tous les préfets et sous-préfets doivent se servir uniquement des fonds mis à leur disposition par l’Etat pour l’organisation des cérémonies et fêtes nationales et non aller siphonner les fonds de la mairie, plus est, une mairie d’Akom 2, qui a des grands défis et dont les fonds disponibles ne permettent pas de les relever.
Vivement que le sous-préfet d’Akom 2 reviennent à des meilleurs sentiments afin de permettre à la commune éponyme de continuer son processus d’émergence dans un contexte où les ressources sont de plus en plus rares.
Joseph Mba