Au moment où la menace du retrait de l’organisation de la « Coupe d’Afrique des Nation » (CAN) se fait de plus en plus pressant. C’est un secret de polichinelle à la CAF. Le Président Ahmad Ahmad va tenir, avec les autres responsables de l’instance faitière de football africain, un Comité Exécutif les 26 et 27 septembre prochain en Egypte. Ces assises permettront de décider si l’organisation de la « CAN 2019 » sera maintenue ou retirée au Cameroun. Cette décision dépendra bien sûr des résultats de l’examen des conclusions de la dernière mission d’inspection de la Commission d’Enquête envoyé en juillet dernier sur le territoire abritant Yaoundé. La CAF qui se plaint déjà assez du retard accusé dans les préparatifs de ce grand rendez-vous footballistique, ne va pas tarder à mettre en application son plan « B », si le besoin se présente après le 27 septembre 2018. Elle a sur sa liste de remplaçants potentiels du Cameroun ; le Maroc, l’Egypte et l’Afrique du Sud. Le pays de Roger Milla pourra alors être reprogrammé en 2021 s’il le désire. C’est certainement pour cette raison que Junior Binyam décide de quitter le navire. Le journaliste et chef de cabinet du secrétaire général de la CAF aurait pu avoir la confirmation du retrait de la « CAN Total 2019 » au Cameroun. De par son poste et son origine (le Cameroun), Junior Binyam aurait peut-être été désigné pour annoncer cette nouvelle, non désirée au pays. A ceci s’ajoute aussi, le fait que le camerounais a été pendant plus de quatre ans, Directeur des médias et la Communication, sous le règne d’Issa Hayatou, prédécesseur d’Ahmad Ahmad. Interrogé sur la question, le nouveau démissionnaire refuse de parler de cette polémique, encore moins de ce qui se prépare au sein de la CAF par rapport au Cameroun. La guerre entre ce pays et l’institution internationale au sujet de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations 2019, continue pourtant.