
La revue tenue au cours de l’audience accordée le 10 décembre 2025 par le Ministre des Travaux Publics aux experts de la Banque mondiale, à l’Immeuble siège du MINTP, a permis d’examiner les avancées enregistrées sur les lots 4a, 2, 3 et 4b et d’ajuster les priorités en vue d’une mise en œuvre optimale des travaux.
Au cours de cette audience, le Ministre des Travaux Publics a échangé avec les experts de la Banque mondiale afin d’évaluer l’avancement du projet Babadjou–Bamenda. Les discussions ont permis d’apprécier les progrès déjà réalisés, d’ajuster les prévisions et de fixer des priorités fermes pour respecter les échéances de 2026.
Dans cette dynamique, le compte-rendu a relevé que le lot 4b, consacré à la traversée urbaine de Bamenda, enregistre une bonne dynamique. Les travaux en cours concernent les terrassements, le dégagement d’emprise, la construction des ouvrages hydrauliques et le déplacement des réseaux. Sur les 193 personnes recensées, 147 ont déjà été indemnisées et 16 restantes sont en cours d’enrôlement pour un règlement complet d’ici la fin décembre 2025.
Sur un tout autre plan, la Banque mondiale a autorisé le démarrage des travaux sur un linéaire prioritaire de 2,2 km (Amour Mezam – Finance Junction – Food Market – Hospital Roundabout), exempt de contraintes liées au Plan d’Action de Réinstallation. Toutefois, elle conditionne l’achèvement des 4,3 km restants à la mise en œuvre totale du Plan d’Action de Réinstallation (PAR). Pour palier d’éventuels retards, l’entreprise a entamé des interventions sur les zones auparavant déguerpies.
S’agissant des échéances, le lot 4b reste programmé pour une livraison en 2027. Les lots 4a (Ecole des Champions Amour Mezam Junction) et 3 (Bamenda up-hill station Bypass), quant à eux, devraient être achevés respectivement 2026, conformément aux stratégies d’achèvement révisées. Celles-ci tiennent compte du contexte socio-politique de la région et des résultats des essais techniques réalisés sur les couches de chaussée.
Au terme des échanges, le MINTP a insisté sur un renforcement des mesures de sécurité routière, rappelant que l’objectif premier des infrastructures est de protéger les usagers. Pour limiter les accidents, notamment dans la traversée urbaine de Bamenda, il a recommandé une approche plus répressive envers les conducteurs qui ne respectent pas les limitations de vitesse. Dans cette même logique, il a rappelé que des radars embarqués ont été acquis et que la signalisation verticale devra être renforcée au fur et à mesure de l’avancement des travaux.
Ainsi, l’élaboration d’un rétroplanning détaillé pour chaque lot devient indispensable afin de structurer les interventions, optimiser la saison sèche et réduire les risques de retard.
Source : celcom MINTP



