La justice camerounaise vient de désavouer Célestin Ketchanga rétablissant ainsi l’honneur de Célestine Ketcha Courtès dont il essayait de ternir l’image. Après de procès.
C’est la fin du feuilleton. Est-on tenté de dire. Car, le verdict de la Cour d’Appel du Littoral rendu, le 03 août 2021, vient confirmer que Célestin Ketchanga, qui passait pour le fondateur de Queen Fish, n’a investi ni sou ni énergie. Au contraire, il en a allègrement profité. La vérité qui vient de triompher, croient savoir certains observateurs dans l’opinion publique, écrasera plusieurs autres acteurs de l’ombre.
En effet, c’est courant 2008 que Célestin Ketchanga initie une série de citations directes contre sa sœur Ketcha Courtès, pour les infractions de faux en écriture privée et abus de biens sociaux. Le tribunal reconnaitra la Reine Mère non coupable de faux. Le ministère public estimait au terme des débats contradictoires que la propriété de la société prétendument victime n’était pas établie sur les biens mentionnés dans les citations directes. Il y aura appel. Le dossier passera à la Cour d’Appel du Littoral, puis à la Cour Suprême, qui va casser l’arrêt de la Cour d’Appel, annulé le premier jugement, puis renvoyé l’affaire devant le même Tribunal de Première Instance de Bonanjo, en vue d’une nouvelle instruction de la cause et d’une juste application de la loi. En effet, la Cour Suprême en épluchant le dossier dans fond et la forme se rendra compte de ce que plusieurs lois ont été violées, les procédures torpillées à la faveur d’un dilatoire pur et simple.
La fin du feuilleton…
A l’ouverture des débats, le 03 août dernier, Célestin Ketchanga a soulevé un florilège d’incriminations à l’égard des premiers juges, alors que publiquement il n’a pas été capable de soutenir les accusations contenues dans ses citations directes. Selon les avocats, Célestin Ketchanga s’est contenté de se répandre en injures et calomnies. Dans ses réquisitions, le ministère public a dans un premier temps relevé qu’aucun justificatif de la prétendue récusation des premiers juges n’a été versé au dossier de procédure. Au terme d’un nouvel examen méticuleux de ce dossier dans ses aspects factuels et légaux, la Cour d’Appel du Littoral a rétabli la vérité et fait une juste application de la loi en déclarant la prévenue non coupable et en condamnant la partie civile, Célestin Ketchanga, aux dépens. Toutes les tentatives de déstabilisation de la Queen Ketcha Courtès se sont révélées vaines. Car, « la vérité finit toujours par triompher », a-t-elle confié.
Bertrand TJANI